/ HAS MAGAZINE
La couleur de la lumière: D’un espace de diversité à un lieu de lumière
Nathalie Rozot
Phototect
Le dermaphotaire offre un outil pratique et écologique pour créer un éclairage architectural plus inclusif et juste.

Projet en dialogue avec Impossible Archives de l’artiste Sybil Coovi

Minus green (© 2017 PhoScope)
Lors de notre deuxième série de tests, les filtres lavande – qui filtrent le vert – ont surpassé tous les autres, avec plus de rose sur la peau de Vienna et plus de bleu sur celle de Richie.

Introduction: d’un espace de dessin à un lieu de lumière

Méconnue par beaucoup, la conception d’éclairage est une discipline à la fois jeune et modeste, mais elle est d’une importance cruciale dans nos vies quotidiennes comme dans nos expériences culturelles en raison du sens et des sensibilités visuels dominants de notre espèce.

L’éclairage architectural combine l’art et la science pour illuminer l’environnement humain.  Wikipedia le définit comme étant “un domaine propre à l’architecture et au Génie architectural consacré essentiellement à l’illumination du corps bâti”[i], mais le concept d’éclairage est en réalité une profession pluridisciplinaire distincte de l’architecture et de l’architecture intérieure, du paysage et de l’urbanisme, ainsi que de l’ingénierie électrique et électronique, bien-qu’elle se recoupe avec toutes ces professions.  Cette discipline intègre à la fois des connaissances en sciences naturelles et sciences sociales ainsi-qu’en technologie et ingénierie.  Elle requière une expertise en physiques de la lumière et en physiologie et psychologie de la perception de la lumière par les humains, aussi connues sous les noms d’ergonomie ou de facteurs humains.  Son enseignement est offert au premier et au second cycle, et ses praticiens viennent d’horizons divers tels les beaux-arts, la conception et l’ingénierie.

Typiquement, l’exercice de conception d’éclairage architectural sert essentiellement une clientèle privée privilégiée ainsi que des institutions publiques établies.  En revanche, le think tank PhoScope (Gr. photo « lumière », skopos « portée ») prend une position délibérément « socio-photocentrique » sur l’environnement construit dans le but de faire avancer la pratique, l’éducation et l’étude critique de la lumière, et d’échafauder un réel tournant envers une nouvelle justice sociale dans le domaine de l’éclairage.

Au cours des années, PhoScope est devenu une plateforme expérimentale qui permet de poursuivre l’innovation technique et sociale et d’étude critique par le biais de projets abstraits ou concrets et la recherche.  Dans ce contexte original, les projets explorent des solutions lumineuses diminutives et écologiques qui peuvent aider un large nouveau public avec de nouvelles connaissances sur la lumière et sur des meilleures pratiques en éclairage.

Cherchant à amender l’usage de l’étymologie Grecque de la lumière, PhoScope redéfinit et repositionne la discipline de conception d’éclairage architectural comme « phototecture » (Gr. tektōn « constructeur ») et a développé un lexique de néologismes qui servent de manifeste en démontrant la vision du think tank et qui sont intégrés dans toutes ses initiatives.[ii]

Dermaphotologie: d’un espace illuminé à un lieu cutané

En partant de la photologie, la branche de physique dédiée à l’étude des propriétés et des phénomènes de la lumière, j’ai proposé la sous-discipline hypothétique de la « dermaphotologie » (Gr. derma « peau ») comme l’étude de la lumière et du teint cutané, ce afin d’explorer et de révéler le problème structurel de la « couleur de la lumière » inhérent aux éclairages de notre quotidien.

Ce projet débuta il y a quelques années grâce à mon amie Vienna Carroll, une chanteuse de jazz dont la voix extraordinaire fait vibrer de nombreux cafés et restaurants, mais dont la présence magistrale est souvent réduite à une simple silhouette sombre.  Son teint foncé disparaît dans les ambiances estompées conçues pour le confort des dîneurs et sa mise en scène est occultée par un éclairage inadapté voire absent.

J’ai réalisé que Vienna ne profitait pas de la présence visuelle qu’elle méritait, et que par extension, de nombreux artistes de couleur effectuaient sans doute leurs représentations sans lumière adéquate en raison d’un néant technologique.  Par conséquent, j’ai entrepris de développer une solution d’éclairage sous la forme d’un luminaire portable qui mette en valeur le ton de la peau de Vienna et qu’elle puisse facilement porter dans son sac et utiliser à son aise pour s’illuminer correctement.

Par extension, le « dermaphotaire » est conçu comme un outil de lumière polyvalent qui projette la meilleure lumière sur tous les artistes de couleur, en restant abordable, portable et rechargeable, y compris par l’énergie solaire.  Il est également conçu pour être porté comme un accessoire lumineux pour d’autres usages artistiques et culturels, par exemple pour éclairer l’espace du corps dansant ou théâtral en tant que supplément ou substitut de l’éclairage scénique.  De plus, notre usage expansif de plateformes virtuelles pour communiquer ou donner des représentations en ligne durant la pandémie de COVID-19 a ouvert de nouvelles opportunités de développement pour répondre à des usages qui s’étendent au-delà de l’espace physique des performances artistiques.

Mon teint, mon écran (Schéma conceptuel par l’auteur, © 2020 PhoScope)
Le contexte de la pandémie de COVID-19 a mené à une extension du cahier des charges du « dermaphotaire » pour également soutenir les artistes de couleur pour leurs performances en ligne.
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Nous ressemblons à ça (Collage conceptuel par l’auteur, © 2020 PhoScope)
Nos histoire ancestrale et emplacement géographique expliquent la riche diversité de nos peaux dont la pigmentation optimise les effets positifs minimise les effets négatifs de notre exposition aux rayons UV.
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My peau, ma lumière (Schéma conceptuel par l’auteur, © 2017 PhoScope)
Le « dermaphotaire » propose de requalifier l’apparence des artistes de couleur en leur procurant la lumière qui leur convient, et il est conçu comme un outil lumineux minimal, abordable, portable, et rechargeable, y compris par l’énergie solaire.

La « dermaphotologie » et le « dermaphotaire » posent un problème technique et socio-culturel qui couvre à la fois recherche appliquée et étude critique dans de nombreux domaines tels que la conception, les sciences et les sciences humaines.  Au stade actuel, j’ai effectué un travail préalable de recherche et réalisé des tests préliminaires avec Vienna pour prouver le concept et pour articuler le cadre et la méthodologie schématiques du projet, puis j’ai commencé à former une équipe.

Quelques conseillers de projet et partenaires potentiels issus de domaines tels que l’anthropologie culturelle, la cinématographie, la conception d’éclairage sont déjà mobilisés.  L’équipe technique et un groupe de bénévoles suivront dans une prochaine étape afin de réaliser une étude psychophysique.  Celle-ci consistera en une série d’expériences spectrophotométriques pour tester et évaluer l’effet des sources de lumière existantes ou entièrement créées contre diverses réflectances cutanées.  L’équipe technique et celle de conseil collaboreront pour le recrutement des bénévoles (sujets et observateurs) ; la mise-au-point des paramètres de l’étude ; l’enregistrement des commentaires des observateurs ; et l’analyse et la synthèse des résultats.  L’interprétation des données servira à cadrer un concept schématique en amont des développements de projet et prototypage ultérieurs.

Il est probable qu’une recherche et revue de littérature approfondies permettront la découverte de liens supplémentaires entre lumière et recherche sociale, et conduiront à élargir le champ transdisciplinaire du sujet et la dimension critique du projet.

D’un espace de diversité à un lieu d’équité

L’éclairage peut sembler être un domaine de recherche insignifiant, mais étant par nature transdisciplinaire et multidimensionnel, il offre un point de vue unique pour étudier l’influence de l’environnement sur la vie démocratique.  Non seulement repenser la lumière va pouvoir améliorer l’apparence de toutes les couleurs de peau, critiquer et transformer la discrimination intrinsèque inhérente à la pratique et à la théorie de toutes les disciplines spatiales actuelles, mais également contribuer à la diffusion des connaissances scientifiques actuelles sur le teint cutané.

Au cours des dernières années, le travail de l’anthropologue biologique et paléobiologiste Nina Jablonski a largement élucidé comment l’évolution de la peau humaine et de ses pigmentations est liée à des facteurs biologiques qui ont des conséquences sur la santé.  Dans Living Color, elle déconstruit la fausseté de la notion de race en tant qu’entité biologique tout en retraçant l’évolution biologique des diverses pigmentations cutanées et l’établissement historique des races humaines.  Elle écrit en conclusion: « Notre motivation est cruciale pour l’élimination des discriminations liées à la couleur de la peau.  Notre volonté de changer doit correspondre aux nombreuses données que nous avons désormais concernant les tons de la peau.  Ce n’est pas un processus que nous pouvons oberver: nous devons tous agir. »[iii]

Parmi les protagonistes de ce changement devront figurer les praticiens et penseurs des disciplines spatio-visuelles qui construisent et analysent nos environnements, nos scènes et nos écrans.  De même que pour toute chose construite, l’histoire culturelle de la production de la lumière et de ses applications découle de forces politiques, culturelles, économiques et sociales complexes, et de nouvelles études sont nécessaires pour déconstruire les préjugés et permettre aux meilleures pratiques d’émerger.

Notamment, les préjugés longtemps intégrés aux produits et pratiques d’éclairage dans les industries du cinéma et des médias ont vu le jour, et de nouvelles techniques et théories sont venues rectifier le parti pris pour les peaux claires qui a longtemps dicté la balance des couleurs de peau.  En particulier, la chercheuse et professeur de communication Lorna Roth a étudié la représentation historique du teint cutané.  Dans « The Colour Balance Project »,[iv] elle constate le préjugé culturel en faveur des blancs au travers de nombreuses technologies et produits liés à la peau.  Tout en interrogeant la production et la commercialisation de produits « présumés innocents » qui perpétuent l’imagerie racialisée dans l’industrie photographique: « Bien-qu’il semblent insignifiants au premier abord, ces silences et ces absences contribuent à informer et structurer notre connaissance des relations raciales à ce jour »[v], elle présente sa réelle ambition : « Conceptuellement, j’aimerais introduire la notion d’ « équité cognitive », c’est-à-dire un nouveau mode de compréhension des problèmes de justice raciale qui se situent hors des statistiques, de la loi, et des institutions établies, mais qui inscrirait plutôt une vision d’équité multiculturelle et multiraciale directement au sein de tous les produits, technologies et pratiques à venir. »[vi]

Conclusion: D’un espace de lumières à un lieu de lumière

Nous brillons tous en plein jour.  Les propriétés optiques de la peau sont complexes, mais le manque de solutions pour la présentation et représentation de notre diversité est culturelle et non technologique : la lumière artificielle a longtemps maltraité la richesse de nos couleurs cutanées, lesquelles sont dues à la diversité biologique de nos pigmentations.

Le but de la « dermaphotologie » est d’exposer le préjugé structurel intrinsèque aux technologies et produits de lumière courants à travers nos pratiques spatio-visuelles, de reconnaître l’esthétique de toutes les couleurs de peau et le manque actuel d’équité visuelle, et de requalifier la présentation et représentation des personnes de couleur dans tous nos environnements, scènes et écrans quotidiens.

Au-delà des disciplines de conception spatiale telle que le design industriel, l’architecture d’intérieur, l’architecture, le paysage et l’urbanisme, ce projet se recoupe également avec la technologie, les sciences et les arts (des beaux-arts aux arts de la scène et aux arts médiatiques) ainsi que les sciences humaines.

Les disciplines artistiques et conceptuelles représentent des vecteurs puissants envers le changement social, et en s’adressant à la couleur de la lumière, le domaine hypothétique de la « dermaphotologie » ainsi que le « dermaphotaire » comme outil d’éclairage auront une incidence concrète : l’émergence d’une nouvelle qualité dans la présentation et représentation de toutes les personnes de toutes les couleurs et d’un nouveau discours permettront d’influer ces pratiques créatives et intellectuelles qui servent à illuminer nos esprits et élargir nos horizons.

Impossible Archives, by Sybil Coovi

Groupe d’Hottentots
Exhibition ethnographique de Hottentots Date de prise de vue : 1888. Photographe : Prince Roland Bonaparte.


[Groupe d’Hottentots. Quatre hommes debout, coiffés de peaux d’animaux, torses nus. Ils sont vêtus de peaux d’animaux. Un homme allongé, coiffé de plumes, et d’un tissu de peau d’animal. Il est torse nu. Il est pieds nus. Un homme accroupi. Il a les bras croisés sur ses genoux. Il est vêtu d’une peau d’animal].


Donateur : Prince Roland Bonaparte.Anc. Coll. du Musée de l’Homme – Photothèque. Nouv. Coll. du Musée du Quai Branly – Iconothèque.

Depuis, près de dix ans, Sybil Coovi développe un travail lié aux représentations du corps noirs dans la photographie. Cette thématique de travail est lié en très grande partie à sa couleur de peau, ses origines et à la projection d’imaginaire qui lui est parfois renvoyé et nourrit un questionnement constant sur ces perceptions, formes et fantasmes renvoyés ainsi que sur le décalage avec son/ses histoire(s), son quotidien, ses certitudes et doutes, ses espaces et sa personne. Lors de son cursus à l’École des Beaux-Arts de Bourges, l’artiste a commencé un travail de recherche sur l’histoire coloniale française né d’un travail de collecte sur l’imagerie du « corps noir ». Passant des récits et textes « scientifiques » sur la notion de race, de classification, aux récits de voyages, elle s’est confrontée à des processus de mise en scène d’exhibition de celles, ceux, signalé.es comme « Autres » à travers les photographies prisent durant des expositions coloniales en Europe.

Devant ses rapports d’exclusion, de projections sur les corps « racisé.es », j’ai cherché à savoir ce qui nous était proposé au fond dans ces images. Et surtout, comment sortir de cette violence les « sujets » enfermés dans ses représentations ? Face à ce « type » de photographie (et bien d’autres), qui cherche à établir une stricte règlementation de la figure du « sauvage », j’ai développé une production artistique où les procédés de formation et d’effacement des images, mais aussi les formes extensives de leur mise en exposition sont déplacés afin de rendre visible ce qui se joue à mes yeux : la mise en scène, le décor, l’absence de véritable présence. J’effectue des « gestes » sur les photographies, qui cherchent à faire sortir ses corps, ces personnes, de l’exhibition des représentations fantasmées. – Sybil Coovi



Groupes Paï-pi-bri- [Portrait de deux femmes]
Paï-Pi-Bri- (Jardin d’acclimatation).
 
Exhibition ethnographique de Paï Pi Bri : 1893.
Date de prise de vue : 1893.
 
Photographe : Prince Roland Bonaparte.
Négatif au gélatino-bromure d’argent sur plaque de verre mise en positif. Plaque de 18 x 24 cm.
 
[Portrait de deux femmes debout. Femme de gauche porte des tissus du cou à la tête et qui cache tout son corps. Elle est pieds nus. Elle porte un tissu sur la tête et un collier].
 
Donateur : Prince Roland Bonaparte.
Anc. Coll. du Musée de l’Homme – Photothèque.
Nouv. Coll. du Musée du Quai Branly – Iconothèque.



Hottentot. enfant. profil
Hottentots (Jardin d’acclimatation).
 
Exhibition ethnographique de Paï Pi Bri : 1888.
Date de prise de vue : 1888.
 
Photographe : Prince Roland Bonaparte.
Négatif au gélatino-bromure d’argent sur plaque de verre mis en positif.
Plaque de 18 x 24 cm.
 
[Un enfant debout de profil. Il est nu et porte un collier au cou. Il est pieds nus].
 
Donateur : Prince Roland Bonaparte.
Anc. Coll. du Musée de l’Homme – Photothèque.
Nouv. Coll. du Musée du Quai Branly – Iconothèque.


 Paï-pi-bri- homme- face

Exhibition ethnographique de Paï Pi Bri 1893.
Date de prise de vue : 1893.
 
Photographe : Prince Roland Bonaparte.
Négatif au gélatino-bromure d’argent sur plaque de verre mis en positif.
Plaque de 18 x 24 cm.
 
[Portrait d’un homme en pied, debout, s’appuyant au dossier d’une chaise. Il est torse nu. Il porte un collier de corde et tient un autre collier à la main].
 
Donateur : Prince Roland Bonaparte.
Anc. Coll. du Musée de l’Homme – Photothèque.
Nouv. Coll. du Musée du Quai Branly – Iconothèque.
Paï-pi-bri- femme- face
 
Exhibition ethnographique de Paï Pi Bri 1893
Date de prise de vue : 1893.
 
Photographe : Prince Roland Bonaparte.
Tirage sur papier albuminé monté sur carton.
Dimensions du tirage : 21 x 12,8 cm.
 
[Portrait d’une femme debout, de face, la poitrine nue. Elle porte un foulard sur la tête].
 
Donateur : Prince Roland Bonaparte.
Anc. Coll. du Musée de l’Homme – Photothèque.
Nouv. Coll. du Musée du Quai Branly – Iconothèque.

Notes de l’article

[i] Rozot, Nathalie. POV.

[ii] PhosWords are available in English, Spanish and French and forthcoming in Portuguese https://www.phoscope.org/do/phoswords/

[iii] Jablonski, Living Color, 197.

[iv] The Colour Balance Project

[v] Roth, Looking at Shirley, 116

[vi] Roth, 127

Bibliographie de l’article

Jablonski, Nina G. Living Color: The Biological and Social Meaning of Skin Color. Berkeley: The University of California Press, 2012.

PhoScope. March 7, 2022. https://www.phoscope.org.

Roth, Lorna. “Looking at Shirley, the Ultimate Norm: Colour Balance, Image Technologies, and Cognitive Equity. Canadian Journal of Communication.” Vol 34 (1): 113-35. 2009.

Rozot, Nathalie. POV. July 5 2012. “What is architectural lighting design?” http://archive.pov.org/citydark/architectural-lighting-design/ “The Colour Balance Project.” March


Nathalie Rozot, phototecte basée à New York, est la fondatrice du think tank de lumière PhoScope.

Parmi les nombreux prix et distinctions qu’elle a reçus figurent notamment un prix international de 2021 de Women in Lighting International pour l’initiative globale d’éclairage solaire Light Reach; des prix de l’ Illuminating Engineering Society of North America et de New York; des prix de concours de la Ville de Paris, le New York State Council for the Arts, la New York State Energy Research and Development Agency and la New School University; des bourses de programmes de la Graham Foundation for Architecture, la MacDowell Colony and la New York Foundation for the Arts (NYFA); et le patronage de NYFA and du Van Alen Institute. 

Elle a enseigné l’éclairage dans plusieurs programmes de maîtrise, and elle publie et donne régulièrement des conférences à l’échelle mondiale sur les dimensions sociales et critiques de l’éclairage.

 

Née en 1988 à Paris (FR), Sybil Coovi Handemagnon est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’art de Bourges après avoir étudié la communication visuelle à Paris. Elle vit entre Paris, Lyon et Villentrois. Artiste pluridisciplinaire, Sybil Coovi Handemagnon combine dans son travail le photomontage/photographie, la sculpture, l’installation et l’écriture. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre des expositions Poétique(s) de l’inachèvement et <Jardin de las mixturas. Tentativas de hacer lugar, 1995-…> au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid, lors de l’exposition Futuribles à l’Arthothèque de Strasbourg, lors de l’exposition Fantôme.s Résitant.e.s à la galerie l’Inattendue de Paris, lors de l’exposition Medium(s) chez Hasard Ludique, entre autres.

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Espaces et lieux
Juillet 2022
Auteur

Nathalie Rozot, phototecte basée à New York, est la fondatrice du think tank de lumière PhoScope.

Parmi les nombreux prix et distinctions qu’elle a reçus figurent notamment un prix international de 2021 de Women in Lighting International pour l’initiative globale d’éclairage solaire Light Reach; des prix de l’ Illuminating Engineering Society of North America et de New York; des prix de concours de la Ville de Paris, le New York State Council for the Arts, la New York State Energy Research and Development Agency and la New School University; des bourses de programmes de la Graham Foundation for Architecture, la MacDowell Colony and la New York Foundation for the Arts (NYFA); et le patronage de NYFA and du Van Alen Institute. 

Elle a enseigné l’éclairage dans plusieurs programmes de maîtrise, and elle publie et donne régulièrement des conférences à l’échelle mondiale sur les dimensions sociales et critiques de l’éclairage.

 

Née en 1988 à Paris (FR), Sybil Coovi Handemagnon est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’art de Bourges après avoir étudié la communication visuelle à Paris. Elle vit entre Paris, Lyon et Villentrois. Artiste pluridisciplinaire, Sybil Coovi Handemagnon combine dans son travail le photomontage/photographie, la sculpture, l’installation et l’écriture. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre des expositions Poétique(s) de l’inachèvement et <Jardin de las mixturas. Tentativas de hacer lugar, 1995-…> au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid, lors de l’exposition Futuribles à l’Arthothèque de Strasbourg, lors de l’exposition Fantôme.s Résitant.e.s à la galerie l’Inattendue de Paris, lors de l’exposition Medium(s) chez Hasard Ludique, entre autres.