Excursion – Pauline Rheims, 2019
Excursion propose un voyage à l’intérieur de l’image photographique. Prise à l’aquarium de la Porte Dorée à Paris en Septembre 2019 et retravaillée quelque mois après, cette image montre un agrandissement d’une photo d’un corail, un périmètre dans lequel nous nous aventurons.
Entre les profondeurs marines et la surface de l’image, la vidéo invite à la contemplation et pousse à une attention renouvelée au vivant sous nos yeux.
Ce changement d’échelle nous le fait voir sous un nouveau jour, lui donnant une dimension mystérieuse, presque extraterrestre. Il permet de voir la complexité du vivant à une échelle qui nous est d’habitude inatteignable. Le son, produit par David Cukier et Antoine Gaillard, est une boucle, qui se modifie au fur et à mesure de la vidéo. Il ajoute à la dimension contemplative et souligne les variations imperceptibles de ce corail.
La représentation et donc l’attention portée aux formes de vie qui peuvent nous échapper semble être une condition du care dont le bénéfice ne se limite pas à l’être humain mais pense les relations et les interdépendances entre humains et non-humains.
Diplômée d’une licence de l’École Nationale des Beaux arts de Lyon en 2019 en photographie et vidéo et d’un master 2 de graphisme à l’École de Recherche Graphique de Bruxelles en octobre 2021. Son acharnement à interroger les signes et les codes liés aux images, a su, au fil du temps, conjuguer intuition, analyse et sensibilité. Parfois très discrètes, au point d’en être à peine visibles, ses interventions peuvent aussi volontairement recadrer, et donc modifier le sens, des images qu’elles nous soumettent. Plus soucieuse d’évoquer que d’instruire, ses approches multimédia posent l’incertitude de nos regards au cœur même de l’évidence des clichés qu’elle affectionne par delà les simples mécanismes de la nostalgie.
Diplômée d’une licence de l’École Nationale des Beaux arts de Lyon en 2019 en photographie et vidéo et d’un master 2 de graphisme à l’École de Recherche Graphique de Bruxelles en octobre 2021. Son acharnement à interroger les signes et les codes liés aux images, a su, au fil du temps, conjuguer intuition, analyse et sensibilité. Parfois très discrètes, au point d’en être à peine visibles, ses interventions peuvent aussi volontairement recadrer, et donc modifier le sens, des images qu’elles nous soumettent. Plus soucieuse d’évoquer que d’instruire, ses approches multimédia posent l’incertitude de nos regards au cœur même de l’évidence des clichés qu’elle affectionne par delà les simples mécanismes de la nostalgie.