L’anxiété et l’espoir sont nourris d’imaginaire. Ils sont suscités par notre histoire autant que par l’environnement qui, par des stimuli extérieurs répétitifs, des informations, des prophéties, laisse tantôt planer une perte de sécurité qui ébranle les assises de l’être, tantôt apporte réjouissance, enthousiasme et réconfort. L’anxiété grouille, murmure, elle restreint l’espace en nous et autour de nous. Elle dépose son voile immense et confus sur notre regard aveuglé, regard-objet des anticipations, quand le sujet devient objet de ses propres projections, que les ombres prennent corps et le corps se mue en ombre.

L’espoir ouvre les possibles. Nous nous projetons dans des issues, des réalisations, des résolutions qui agrandissent l’horizon, élargissent le regard et restitue, tant à l’avenir qu’à la pensée, son caractère mouvant et multiple. Il implique la confiance dans l’émergence, le changement ou le maintien, il agit contre l’angoisse de perte et de mort.

Le présent et l’espoir

Socialement, l’anxiété se manifeste dans la manière dont nous avons recours aux objets : objets numériques, activités sportives, objets culturels, travail, nature, santé. Lorsqu’ils sont saisis dans une décharge de tension, ils tiennent lieu d’exutoire, laissant peu de place à l’alternative et à l’attente. L’objet se consomme, le sujet se consume. Dans la relation à l’autre, cette décharge prend des allures de séduction à outrance mais quand elle s’efface, elle laisse place à un mode relationnel plus créatif, une réciprocité qui transcende la rencontre et laisse espérer.

La primauté de l’image dans les sociétés dites modernes draine avec elle des formes d’idéal vouant l’individu à un rattrapage anxieux et permanent de lui-même. L’idéal n’a pas pour vocation d’être atteint mais lorsqu’il s’éloigne trop de la réalité, il génère à l’échelle individuelle et collective un sentiment d’impuissance, du découragement, de l’épuisement voire du ­désespoir.

L’espoir n’est pourtant que là. Là, au présent, dans l’espace de l’ici. C’est maintenant : j’écris. C’est plus tard : vous lisez. C’est tout le temps, ce n’est plus jamais. En quoi le présent se relie-t-il à l’espoir ? Le présent est la possession de nos moyens psychologiques, sensoriels, moteurs, ici disponibles, en ce temps actuel habité par nous. Possession toujours relative, encouragée par les contextes qui nous sont favorables, optimisée si nous parvenons à créer des conditions internes pour les utiliser et si notre état de santé ne nous entrave pas trop – notons qu’en situation de handicap, la présence de l’autre jouera un rôle majeur. Notre système nerveux nous met au contact de nos perceptions, sensations, dans le contexte qui est le nôtre à l’instant précis où nous vivons. Notre corps est là et nous informe de ce que nous ressentons.

Si l’espoir réside dans ce présent psycho­sensoriel, alors les méthodes et actions qui rapprochent l’individu de lui-même, donc de sa conscience de lui au présent, y participent.

Le développement des méthodes d’éducation somatique1 vient l’illustrer : Feldenkrais, Body-Mind Centering, Alexander, Eutonie, Gymnastique Holistique Ehrenfried, Bartenieff. Nées en Europe et en Amérique du Nord entre le XIXe et le XXe siècle, elles consistent à utiliser le mouvement et la perception pour développer la conscience de l’être et de sa façon d’agir dans son environnement, à partir de son vécu propre et sensible.¹

La création est une émergence dans l’instant

Évoquons la méditation de pleine conscience issue de traditions indiennes avant l’émergence du bouddhisme en Inde², et des neurosciences. Elle permet ce rapprochement par l’attention aux perceptions des sens, l’écoute des mouvements émotionnels et réflexifs, la résonance du sujet dans l’instant.

Les méthodes de relaxation développées au XXe siècle en Europe et aux États-Unis, à partir du yoga ou de l’hypnose, participent de cette démarche : le Training Autogène, la Relaxation Progressive³. Nommons aussi la Sophrologie⁴ dont l’approche est multidimensionnelle. Chacune propose ce retour au vécu du corps ici présent par l’accès à la détente musculaire générant le repos mental, avec parfois une dimension existentialiste.

Enfin, l’acte créatif a sa carte à jouer ici. Quel que soit le domaine artistique dans lequel elle s’exprime, en particulier lorsqu’elle existe pour ce qu’elle est en dehors des attentes extérieures, la création est une émergence dans l’instant. L’acuité de la perception et de la sensation, le mouvement expressif, révèle l’unicité du sujet créateur dans le temps de l’expérience de soi, toujours originale dans l’ici et maintenant.

En référence à l’approche phénoménologique d’Edmund Husserl (1966)⁵ évoquant un corps de chair et d’expérience, nous aiguisons notre conscience de nous dans l’instant à travers notre perception corporelle sensible. En faisant appel à l’éprouvé du corps et à la mobilisation de l’attention vers celui-ci, nous ouvrons le champ considérable des sensations multiples et subtiles auxquelles nous pouvons répondre pour maintenir, moduler ou changer une situation donnée. Détenteurs d’un pouvoir sur nous-mêmes, nous sommes en capacité de l’utiliser en direction de l’environnement. Nous sculptons notre argile en permanence dans un dialogue avec soi et avec le monde.

Ces éprouvés créent aussi des images en nous, des impressions, qui peuvent raviver une mémoire de notre vécu et parfois se mêler aux perceptions actuelles dans un chevauchement des temps voire une confusion. Ces réminiscences, légitimes et authentiques dans leur réalité psychosomatique émergente, comportent un mouvement de retour : retour du passé, du similaire, et pourrait-on croire, du même. Pourtant, à l’instar du moment, le vécu du corps – pensant, ému, modelé d’histoire – est inédit.

Ce qui est unique à chaque instant laisse entendre qu’une plasticité est envisageable, qu’un renouveau est toujours possible. Pour accéder à cet inédit, il nous faut débusquer la qualité sensorielle et distinguer la nature de nos ressentis. Le psychisme ne répond pas à une logique linéaire et figée, il n’est pas non plus hermétique aux informations nouvelles si elles revêtent un caractère suffisamment inhabituel, d’altérité, pour être perçues. Il s’agit de choisir des cadres non routiniers de mise en relief, des médiations, une guidance pour susciter cette acuité déjà prête dans le système nerveux. Cela inclut parfois la présence de l’autre, témoin du présent partagé, transmetteur du moyen. Notons que dans la création, l’œuvre joue le rôle de cet « autre » qui retourne au créateur les tonalités originales de son mouvement expressif. Loin d’une répétition stérile, nous avons affaire à des nouveautés successives et l’accueil de l’inédit en celles-ci crée de l’espoir.

Entre l’anxiété et l’espoir

En tant que sujets, nous avons une histoire singulière dont la succession d’évènements nous a modelés à travers son impact sur nos affects mais aussi à travers le prisme de nos interprétations ou l’absence d’assignation symbolique de ce que nous avons vécu, zones de manque tout aussi agissantes. Ce modelage est influencé par les conditions environnementales dans lesquelles nous nous sommes trouvés. Au-delà de notre volonté, les mécanismes et contenus de nos pensées, de nos mouvements émotionnels ainsi que de nos actes, témoignent de l’activité de notre inconscient et de son influence. Le corps en porte l’empreinte dans sa posture, dans ses tendances et dans son fonctionnement.

Pour pouvoir espérer, il est nécessaire de rétablir la notion d’alternative et de choix, ce qui implique de voir au préalable le champ des possibilités. S’extraire des prédictions, des mises en scène résultant de la projection et de la rumination propres à l’anxiété, se conçoit en diminuant l’excès de stimulations psychosomatiques saturant le fonctionnement du système nerveux. Ces brouhahas cognitifs et cacophonies sensorielles peuvent aussi être générés par l’environnement qui suggère une insécurité propice aux angoisses les plus puissantes (effondrement, anéantissement, mort) et favorable au repli. Agir sur les manifestations somatiques de l’anxiété permet d’entrevoir un espace saisissable au-devant de soi.

Plusieurs approches psychothérapeutiques proposent de déjouer les tours de l’inconscient et les schémas anxieux. Au-delà d’une thérapeutique, considérons maintenant la sensorialité et la sensorimotricité comme chemin possible entre l’anxiété et l’espoir.

L’éducation somatique, la méditation et la création pratiquées dans le domaine de la santé ou dans le quotidien, créent de l’espoir non parce qu’elles se rapprocheraient d’un idéal socioculturel de ce que devrait être l’humain face à la violence politique et économique : hyper-contrôle de soi, stabilité d’humeur, force tranquille au-delà de tout. Encore moins pour l’image stéréotypée d’une béatitude prenant pour modèle flou une certaine idée de la sagesse inspirée des cultures orientales souvent mal connues et souffrant d’exotisme en occident, de surcroît objet de consommation et de publicité.

Elles sont génératrices d’espoir et d’espérance parce que l’individu, en étant capable de prêter attention à lui-même, en écoutant ce qu’il ressent, en s’observant, s’apprend au présent sans mimétisme. Il gagne en clairvoyance, devient capable de voir au-delà de son habitude, de percevoir, de sentir. En apprenant à abaisser son tonus musculaire et son excitabilité nerveuse, il s’offre la possibilité d’actes et de pensées moins orientés par l’impulsivité et plus différenciés. Il développe une conscience vigilante, peut éclairer ses choix en étant moins les objets des influences. Il laisse advenir l’inédit en lui et s’ouvre des horizons à partir de là où il pensait peut-être être enfermé.

L’acte créatif porte aussi en lui des enjeux psycho-sensoriels qui aiguisent la perception du sujet créateur dans l’instant. Dans sa recherche, il se confronte à des séries d’essais qui, au-delà de leur répétition apparente, qu’elles servent un but conscient ou non, l’amènent à trouver quelque chose de lui.

L’inattendu

L’habitude gestuelle sensée faciliter l’exécution de nos tâches, a un poids, un coût, et peut s’engluer dans l’automatisme. L’illusion du même nous endort dans une impression de répétition qui peut nous façonner, nous figer et parfois anesthésier nos ressentis, en barrer l’accès. Le chemin des eaux passées indéfiniment sur la roche creuserait-il un sillon unique condamnant à jamais le tracé des eaux futures ? Le sillon fait trace. Il oriente, invite. Toutefois, malgré son influence, il ne prétend pas exercer le monopole. En simple témoin, il atteste, mais sa présence rassure, attire, berce.

Dans son enseignement, Moshe Feldenkrais (1985)⁶ a insisté sur le fait que l’aboutissement d’une action désirée, incluant la capacité de changer sa façon de procéder, dépend de la conscience que l’on a de son acte. La conscience de l’acte ne se passe pas de la subjectivité, elle existe à travers elle et celle-ci peut être lue, comprise, connue. Il propose d’expérimenter des postures corporelles inhabituelles en vue de désamorcer l’effet de familiarité et de routine qui désensibilise.

Lorsque l’on parle de présent, on parle donc de conscience : du latin « cum » et « scientia » elle est la connaissance de ce qui est relatif à soi et ici, du sensible de soi. En connaissant nos points d’ancrage, en s’appuyant sur nos ressentis propres, nous pouvons manier et affiner l’usage de nous, nous poser en auteurs plus authentiques de nos intentions profondes. De là, nous pouvons amoindrir voire supprimer les actions que nous intentons contre nous-mêmes en les regrettant la plupart du temps et en nous sentant victimes d’elles. Nous ouvrons d’autres voies.

Dans le cas extrême des fractures psychiques que sont les traumatismes qui figent si puissamment les sensations dans le temps, une démarche thérapeutique est nécessaire notamment au regard de ces « vécus non-assignés ». Toutefois, la recherche de conscience de soi dans l’instant reste valable en ce qu’elle propose de sortir de la fixation temporelle pour avoir accès à l’après, c’est-à-dire à aujourd’hui ou, au sujet des vécus traumatiques continus et actuels, pour avoir accès à ce qui est porteur de vitalité dans un moment porteur de mort.

Enfin, considérons l’espoir logé dans l’inattendu : la sérendipité connue du chercheur qui explore dans son « ici » et qui assiste à l’émergence de l’inespéré ailleurs. La détente et le détournement de la pensée par une acuité du « sentir » crée une disponibilité. Certainement pas un phénomène magique, elle est une ouverture à ce qui peut arriver, une propension à accueillir. Prenons l’exemple des travaux des artistes surréalistes suscitant des gestes créatifs spontanés, non réfléchis, d’où surgissent l’inattendu, la nouveauté, l’étonnement et… le rire qui n’est pas sans lien avec l’espoir.

Ce qui se passe dans le corps, cet espace de l’intime, se répercute dans le corps groupal, social, ainsi nous pouvons déjouer les conséquences de l’impensé.

L’espoir prend racine dans la sensation d’être. Si nous avons peur de mourir alors il nous faut des soutiens pour vivre. Les essais, les expériences à partir de soi constituent une passerelle vers l’espoir et un refus de la fatalité : « sentir, ressentir, agir »⁷.

Ces approches créatives proposent de dépasser les injonctions à être par l’accueil de ce qui advient au présent, en témoin, en sujet créateur. Elles respectent les choix de réassurance que nous avons tendance à faire face à l’anxiété sans en tirer de conclusion, ce qui permet d’aller au-delà d’une quête de décharge ou de sécurité.

Reprendre le pouvoir sur soi sans force, avec introspection, connaissance et reliaison, est le mouvement inverse de la violence (étymologiquement traduite par la force ardente exercée contre quelque chose ou quelqu’un). Découvrir son potentiel d’action vis-à-vis de soi et de l’environnement, c’est apaiser l’anxiété, ce fard du doute, cet accoutrement de l’ignorance de soi et retrouver non seulement espoir, mais foi en son existence et celle du monde.

Vertigo

Point de heurts sur le bord ou l’orifice. Le corps du monde s’offre ici.

Tout commence par l’œil. Vient ensuite la bouche, la main, l’oreille, la peau puis l’orchestre cellulaire au grand complet. Du fragment au tout, l’écart est subtil.

Pas à pas, nous avançons dans le dédale, le voile relevé, la face exposée. La marche est douce et frontale.
A peine franchi le seuil, un tourbillon de contresens nous arrache à la raison. En biais, dedans- dehors et à travers, au-delà du reflet, de la ligne d’horizon sens dessus dessous, par le côté inverse de la face, à l’envers du double-sens, au-devant de quel miroir, par quel prisme et qui croire? Les oranges sont des bananes, le vert est bleu, le vide est plein. Brise ou rafales d’absurde charrient avec elles la mélodie étrangère qui vient nous chercher.
Inutile de se débattre. C’est un jeu, nous jouons. Restons dans l’œil du cyclone et abandonnons les phalanges.
Se dessaisir.
Il fait si noir par ici. A trop chercher le calibre, on en devient aveugle.
Aide-moi à léviter, embarque-moi dans la joie de l’erreur, le bonheur d’être dupe, la fourberie de
l’enchantement ! Trompe l’œil, trompe la mort dans ce songe infini défiant les théorèmes. Je prends un bain de fumée au risque de la noyade. Fantômes, charmeurs de serpents, soyez attentifs à nous, car dans notre vulnérabilité consentante nous misons tout.
Qui croira qu’ici nous avons vu sur scène la gloire chanter son spectre?
Saoulés de directions, déformés de contorsions, embrumés de réflexions, se dessaisir encore. Il suffit de peu : un mouvement oculaire, une légère rotation du globe, pas même une saccade ni un tremblement, plutôt une dérive de l’œil.
Nous dérivons pour accéder au mirage. Nous dérivons pour accéder au miracle. Tu dérives pour émerger au-delà de la raison, pour arracher ton dos glacial plaqué à la paroi car du noir insondable naît le vertige mortel. Il nous braque oui, il me braque, il te braque et t’implore de donner sens et relief.
De ce noir sans reflet, cet abîme effroyable, gouffre radical drapé de velours, enfin tu nais, sculpture de glaise. Œuvre d’argile.

Au risque de la pluie.

La nuit juste avant les forêts⁸, nous marchons en terre de ciste, sans ponctuation. Le ciste pousse avec rage et ferveur sur les terres brulées. Toujours étranger, il crie. Il sublime le désir. Dans le face à face, le seul à seul, son cri met à nu la pudeur, lui arrache ses vêtements et dégueule la peur. La violence de l’appel hurle l’amour. L’inconnu dans la bouche. Une crue de salive tient l’alien en respect. Ce goût insinué au coin des lèvres déjà se dérobe, point d’interrogation sur la langue, vite, absorber le suc, savourer l’élixir évaporé, cracher la carne.

Nous marchons toujours.

Dans la garrigue, le corps des créatures de chair et d’émois s’enivre de senteurs jusqu’à des heures indues. Le long des sentes mystérieuses et secrètes, le myrte vêtu d’un haïk de soie s’annonce. Il embaume, il imprègne, il kidnappe.
Paysage impressionniste de saphir et d’opale, sentiment surréaliste d’une célébration.
Un festival de racines, un tango de pistils et d’étamines, ronde de calices, farandole de grappes, éclosion de corolles : nous voilà en pays de Cocagne. Le thym espiègle exhale. Dissimulé, il se cueille à pleine main. Le romarin fou s’offre à la cantonade, le chêne kermès, buisson d’enfance éternelle, nous fait paraître géants et exubérants, la garance voyageuse exalte le rouge, le chèvrefeuille lascif accueille le Sphinx. Une frénésie de feuilles et d’épines viennent en effervescence graver la chair au cœur, faisant fi de toute étoffe à présent filée, accrochée, trouée.
Autour de nous, la roche respire. Nous l’entendons.
Elle raconte des histoires fossilisées çà et là, des épopées folles d’esprits marins devisant encore à la tombée de la nuit dans les cavités. Un livre de calcaire grand comme l’univers s’ouvre devant nous. Un manuscrit à la reliure ciselée, ornée de mucilages en lin brodé, de mots sédimentés où les algues, spirales de jade, se changent en aigle ou en chien.
Au bord de la falaise, une grotte.
La roche nous invite dans la baignoire d’Artémis : la dame aux fauves dansera ici ce soir au son du tambour. Sur sa peau chauffée à blanc, résonnera la présence, en ondes réfractées, en échos persistants.

Beauté suspendue.
En terre de ciste, nous contemplons.

Point de heurts sur le bord ou l’orifice. L’âme du monde s’offre ici.

1. Education Somatiqe France
2. Eric Rommeluère, S’asseoir tout simplement. L’art de la méditation zen, Paris : Seuil, « Sagesse », 2015, 160 p.
3. Dominique Servant, « La relaxation : nouvelles approches, nouvelles pratiques », Issy-Les-Moulineaux, Masson, Pratiques en psychothérapie, 2009, p. 175.
4. Académie internationale de Sophrologie Caycédienne
5. Edmund Husserl, Les méditations cartésiennes. Introduction à la phénoménologie, Paris : J. Vrin, 1966, p. 136.
6. Moshe Feldenkrais, La puissance du moi, Paris : Editions Marabout, « Psychologie », 2010, p. 303.
7. Bonnie Bainbridge-Cohen, Sentir, ressentir et agir, Brussels: Contredanse, « Revues Nouvelles de Danse », 2002, p. 367.
8. Bernard-Marie Koltès, La nuit juste avant les forêts, Paris : Editions de Minuit, « Romans », 1988, p. 64.