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Espace de la ville Maya, espace de la ville coloniale : Dynamiques urbaines en Mésoamérique méridionale
Dr. Gaia Carosi
Von Humboldt Postdoctoral Fellow, Université de Bonn
Un regard sur les profondes transformations qu'ont subies les villes mayas à l'arrivée de l'urbanisme colonial espagnol.

En dialogue avec Neon, The fire in the cities, une œuvre vidéo de Lisi Prada.

Nous avons l’habitude de concevoir l’idée d’une « ville » comme étant sujette à certaines formes, règles et caractéristiques, mais, à considérer les diverses cultures s’étant établies sur notre planète à travers le temps, cette idée a pris différents modes et aspects. Cet article porte sur une manière très différente de « vivre la ville », fournie par les peuplements Maya, apportant un bref aperçu de ce qu’était une ville Maya, montrant ses multiples différences avec une ville européenne et la manière dont elle s’est transformée à l’arrivée des conquistadores espagnols et de la culture européenne.

La ville Maya

La ville Maya s’est établie au préclassique moyen (1000-400 av. J.-C.) présentant des caractéristiques très spécifiques qui la distingue clairement d’une ville européenne. Son aspect principal, en fait, est la dispersion. Dans cette partie du monde, l’urbanisme ne s’est pas exprimé à travers la création d’un espace clos, séparé de ce qui est « non-urbain », comme cela peut être le cas en Europe. Au contraire, les peuplements sont composés d’une multitude de groupes architectoniques plus ou moins grands, de formes et de dimensions différentes, entrecoupés de champs de Milpa et de zones forestières, créant une combinaison unique d’espaces naturels et d’espaces anthropiques.

La ville Maya est née dans une zone hétérogène en termes de géomorphologie, et les caractéristiques territoriales locales ont clairement influencées les formes et les manières qu’ont eues les Mayas de se conformer à la dispersion – sans jamais modifier son essence la plus pure. L’eau a toujours été un élément fondamental à la vie, et sa valeur est encore plus grande dans les territoires Maya en raison de sa rareté dans plusieurs régions, en particulier dans les Basses-Terres du nord. Les zones autour de dolines, par exemple, sont attrayantes pour l’établissement d’un peuplement, comme à Dzibilchaltún et à Chichén Itzá. Dans d’autres cas, les peuplements pouvaient profiter de la présence d’un ou plusieurs cours d’eau, comme à Palenque, Cobá ou Copan. Parfois, une infrastructure spécifique montre clairement le contrôle politique de ces précieuses sources d’eau. Dans d’autres cas, l’usage privé d’eau est confirmé par la présence d’équipement à l’intérieur d’une bâtisse résidentielle.

Pour d’autres peuplements, la proximité de la mer a pu expliquer le choix d’un emplacement spécifique, comme Xcambó[1], Tulum[2], ou les peuplements dans la région post-classique de Chikinchel, au Yucatan[3]. La mer donnait l’accès à plusieurs ressources marines, dont le sel. De plus, cela donnait accès à la route commerciale reliant le bassin mexicain au Honduras, en passant par Veracruz. Dans d’autres cas, c’est l’accès à une ressource rare et précieuse qui dictait la sélection d’un site particulier, comme Kaminaljuyú pour l’obsidienne[4], les villes du bassin du Rio Montagua pour le jade[5], ou Comalcalco pour la production de cacao.

Les unités architectoniques pouvaient être réparties sur des kilomètres, comme a Tikal[6], ou être plus délimitées, avec des bâtiments rapprochés comme à Chunchucmil[7], ou encore avoir une forme plus spécifique. Par exemple, les villes Maya situées près d’un cours d’eau ont tendance à avoir une forme allongée, comme Yaxchilan[8] et Lamanai[9].

Comme dans d’autres régions du monde, la topographie a joué un rôle extrêmement important dans la définition de l’espace de la ville Maya, créant une osmose entre la nature et l’espace anthropique construit. La nature a été transformée par l’humain et, dans le même temps, a influencé l’action humaine. Donc d’une part, la présence de terres fertiles, l’accès à des approvisionnements en eau, la proximité des meilleures matières premières, de bonnes conditions géographiques et des connexions stratégiques aux routes commerciales régionales et internationales ont souvent été les raisons pour lesquelles un lieu a été choisi pour s’établir ; et d’autre part, l’altimétrie et la géomorphologie ont été les premiers facteurs pour déterminer l’emplacement des groupes architecturaux. En fait, il était important de tenir les bâtiments de la ville Maya à l’écart des zones de dépressions et d’inondations – il était en effet utile de conserver les terres les plus fertiles pour la culture, ce qui explique que les groupes les plus imposants, les plus cérémoniaux se trouvaient dans les parties supérieures, tandis que les bâtiments résidentiels étaient plus bas, près des champs, ou rassemblés en petits groupes plus ou moins dispersés. C’est le cas non seulement dans les Basses-Terres du sud, à la morphologie plus complexe, mais aussi dans les Basses-Terres du nord, au relief plat, où des villes telles que T’Hó[10] ou Xoclán ont profité des altitudes les plus basses pour construire leurs places publiques et leurs bâtiments cérémoniaux.

La discontinuité architecturale est également à l’œuvre dans les zones cérémoniales, qui peuvent être séparées les unes des autres, fragmentant ainsi l’espace public en une série de lieux physiques différents, ce qui est une particularité de l’urbanisme Maya et donne parfois une grande complexité urbaine. La présence de plusieurs places et complexes cérémoniaux est un phénomène commun, à la fois dans les capitales importantes et les peuplements secondaires.

La dispersion a aussi créé différents réseaux et connexions au sein des peuplements, de sorte que la proximité physique n’était pas le seul facteur pour identifier les liens entre territoires : il était tout à fait possible que certains groupes architectoniques plus éloignés soient mieux reliés entre eux et plus accessibles que d’autres groupes plus rapprochés. La création des sacbeob – un réseau Maya de routes surélevées – dessina des itinéraires préférentiels dans l’espace urbain, facilitant les connexions et créant un lien rapide entre deux lieux urbains ou plus. Puisque ces routes sont surélevées, elles ont des points d’accès spécifiques, et ne sont pas faciles d’accès – voire impossibles – ailleurs. Par exemple, à quelques mètres au sud du sacbé 1 à Dzibilchaltún[11] se trouve un petit groupe résidentiel, mais il n’y a pas de point d’accès au sacbé à cet endroit-là. Le groupe est alors resté complètement isolé de la route, qui était la voie d’accès principale entre la place publique et le temple des sept poupées, car le sacbé était trop haut pour être escaladé.

Toutefois, il ne faut pas croire que les Mayas n’utilisaient que les sacbeob pour se déplacer en ville. D’autres itinéraires ont toujours existé, des chemins à hauteur du sol. Ils étaient impermanents et muables, et nécessitaient un entretien continu – ou étaient défrichés à la machette au besoin. Ils avaient tendance à disparaître entre les saisons à cause de la vitesse à laquelle la végétation pousse sur ces terres, et devaient être rouverts régulièrement. Ces chemins pouvaient aussi poser un certain nombre de problèmes, notamment durant la saison des pluies où beaucoup d’entre eux étaient inondés, même dans les régions relativement sèches comme le Yucatan[12]. Cela semble avoir créé une dichotomie des routes dans les villes Maya – d’un côté, les sacbeob, construits et plâtrés au stuc, fonctionnant comme les voies préférentielles pour se déplacer à l’intérieur de la ville, et de l’autre un réseau de chemins de terre, créés au besoin, toujours aux prises avec la végétation qui pouvait rendre un passage très difficile voire impossible d’accès. C’est à cause de cette division des routes que nous lisons souvent que les sacbeob avaient principalement une fonction religieuse. Même si les sacbeob accueillaient des processions, des parades et des événements cérémoniaux, il semble évident que leur objectif principal ait été fonctionnel, permettant de connecter différents groupes architectoniques ou peuplements pour permettre un meilleur déplacement, plus efficace et confortable.

“Neon, The fire in the cities”, Lisi Prada (2011)

La ville coloniale

L’histoire de la ville Maya a duré plus de deux millénaires et demi avant d’être confrontée à la culture européenne et d’être complètement transformée par elle. Quand les Espagnols ont atteint ces populations, les Mayas vivaient dans le même mode de peuplement qui avait caractérisé toute leur histoire. En ces temps-là, beaucoup de villes de la période classique avaient été dépeuplées, mais continuaient à être utilisées à des fins religieuses – un phénomène bien connu au Yucatan, dans des peuplements tels que Uxmal ou Chichén Itzá[13]. La population était divisée politiquement en une série de potentats régionaux, chacun ayant leur propre capitale et un groupe de peuplements à administrer. De plus, on trouvait quelques villes indépendantes, dont la majorité fonctionnait en tant que centres commerciaux[14]. Nous connaissons peu de choses de leurs caractéristiques urbaines, car ces villes n’ont presque pas été préservées, mais nous savons que les Espagnols ont été impressionnés par leurs grandeurs[15]  et leurs fortes populations. Dans les sources espagnoles, les nouveaux colons les ont divisées mentalement en « pueblos » ou « cabeceras », utilisant des termes renvoyant au mode européen de peuplement. Cela s’explique car les Espagnols ne connaissaient pas d’autres termes pour désigner ces peuplements, mais les ont clairement identifiés comme des centres urbains, ce qui indique la présence de forces centripètes au sein de ce mode de vie dispersé[16], formant des entités distinctes de peuplements, reconnaissable par un Européen du XVIe siècle.

Lorsque les Espagnols colonisèrent ces terres, les choses changèrent de manière dramatique, impactant à la fois la distribution de la population et les entités urbaines. La forme de la ville Maya était trop éloignée de celle des villes européennes pour être conservée ou respectée. Des régions entières comme le Yucatan ont été complètement transformées par les guerres, les épidémies et la congregacion[17]. La péninsule s’est dépeuplée, et ceux qui sont restés ont dû changer leur mode de vie pour s’adapter aux nouvelles règles urbaines imposées dès le début de la Nouvelle-Espagne. La fondation de nouvelles villes et villas, ainsi que l’établissement du système de paroisses, a initié un travail systématique de déstructuration et de reconstruction du modèle existant de peuplement.

Les nouveaux colons profitèrent de l’espace déjà peuplé et des anciens peuplements en raison de leur emplacement stratégique, mais provoquèrent un changement total du faciès urbain. La discontinuité résidentielle disparut, et avec elle le mélange entre espaces urbains et espaces ruraux. La population tout entière était concentré dans un espace bien défini, divisé en bloc et ordonné par des rues transversales orthogonales. Les voies ont été régularisées afin de pouvoir les sillonner à cheval, dirigeant tout déplacement vers les peuplements. Dans le contexte urbain européen, il n’y a pas d’autre espace que celui des rues, des places et des bâtiments, et ce format a été exporté et imposé ici. La vie publique était désormais contenue sur ces places, souvent au même endroit que les places préhispaniques[18], mais assumant un rôle et un aspect formel différent.

La plupart des bâtiments préhispanique ont été démolis et transformés en carrières de pierres pour construire les nouveaux édifices coloniaux. Il y avait une raison pratique à cela – des matériaux de construction à disposition, déjà taillés, prêts à l’usage – mais aussi un sens symbolique puissant. La démolition physique des bâtiments du passé, de l’âge païen, et la construction, aux mêmes endroits et avec les mêmes pierres, d’églises, de casas del cabildo, de maisons pour les conquérants, ont servi a édifier le symbole du nouvel ordre politique.

Seul de rares édifices ont survécu. Par exemple, une partie du El Imposible de Mérida/T’Hó existait encore au XIXe siècle, et le socle pyramidal d’Izamal et celui d’Acanceh reposent encore au centre de leur lieu d’origine. Des bâtiments ont été sauvés grâce aux difficultés que posait leur démolition – en raison de leur taille –, certains pendant quelques siècles, d’autres jusqu’à aujourd’hui.

Un nombre considérable de fondations ont été réutilisées pour bâtir sur elles de nouveaux bâtiments, avec des pierres issues de structures préhispaniques construites sur ces mêmes fondations – l’église de Chuburná[19] par exemple, et beaucoup de haciendas comme la Hacienda Xoclán et la Hacienda Opichén. Certaines de ces structures existent encore de nos jours mais sont devenues presque invisibles aux non-spécialistes, ayant été plâtrées, repeintes et comme « cachées sous la lumière du soleil ».



Notes

[1] Sosa, “Xcambó,” 398-400.

[2] Rodríguez, “Tulum,” 445-447.

[3] Kepecs, “Native Yucatán,” 307-329.

[4] Hurtado de Mendoza, “La obsidiana,” 395-415.

[5] Filloy Nadal, “El jade,” 30-36.

[6] Voir le projet PACUNAM: https://pacunam.org.

[7] Dahlin et al., “In search,” 363-384.

[8] Liendo Stuardo, “El Usumacinta,” 144-183.

[9] Gracioso Sierra and Valdez, “El Norte de Belice,” 263-277.

[10]Ligorred Perramon,“La gestión municipal.”

[11] Maldonado Cárdenas, “Dzibilchaltún,” 383-389.

[12] Voir les exemples dans le RHGY; Carosi, “La red de los caminos,” 91-111.

[13] Carosi, “Transformaciones,” 3-11

[14] Quezada, “Organización política,” 389-398.

[15] RHGY

[16] Congregacion décrit le phénomène de déplacement forcé des populations maya autochtones, contraintes de quitter leur domicile et d’aller vivre dans des centres prévus pour elles. Farriss, “Maya society.”

[17] Carosi, “Territorio y poder,” 251-263.

[18] Pour Mérida, voir : Ligorred,“La gestión municipal.”

[19]Ortegón Zapata, “Informe de salvamento.”

Bibliography

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Gaia Carosi est une chercheuse italienne spécialisée dans l’urbanisme ancien et les études mayas. Formée à l’Université Sapienza de Rome, elle a adopté la méthodologie de l’École de topographie de Rome, décidant de l’appliquer pour la première fois au domaine des études mayas. Elle a collaboré avec plusieurs universités en Italie, en Allemagne et au Mexique. Aujourd’hui, elle travaille au département d’américano-antique ancienne de l’université de Bonn en tant que boursière postdoctorale du programme Forschungsstipendium de la fondation Von Humboldt.

Lisi Prada est une artiste visuelle, basée à Madrid, qui combine ses actions créatives avec son travail de consultante en formation des enseignants. Parmi ses activités les plus récentes, citons le whorkshop “VIDEOpoética” à l’Espacio Fundación Telefónica [Madrid,2018]. Dans la même lignée, elle a été invitée à montrer son travail et une présentation de sa carterie au sein de la collection Itinerance MUSAC [Ponferrada, 2015], le cycle “Artistes à l’université” [Université Nebrija, Madrid 2014], “Regards de femmes”, Espacio BOP [Madrid, 2013]. Elle a réalisé trois expositions personnelles dans des galeries espagnoles [“ELECTRonIC water”, Fundación Santander Creativa ; “Perpetual Motion”, Galería Texu, Oviedo ; “Reflections”, Il tabolo verde, Madrid], et a été commissaire de “surPoemas underFilm” à La Térmica de Málaga. De même, elle a participé à des expositions collectives, des projections et des festivals dans de nombreux pays [plus de cinquante*] et son travail a été programmé dans des foires comme Art Beijing, des Bienales comme XIII La Habana [2019] ou Artes Mediales [2015] au Museo Nacional Bellas Artes et au Museo Arte Contemporáneo de Santiago du Chili ; Des événements comme “EXIS” à Séoul ; “N-Minutes”, chi K11 Shanghai ; Japan Media Arts, Dot and Line à HARPA, Reykjavík ; et des itinéraires comme VIDEOsPAIN Transvisual Crossing [2015-2017], Time is Love [2017, 2020], ECOSCOP [2016-2021], IVAHM OnTour [2015], Best ZEBRA’12-13, Best PyR’11, etc. Son travail a été reconnu dans divers domaines : essai vidéo [premier prix FIVAC, Cuba 2017], film de poésie [ZEBRA, Allemagne, 2012], art vidéo [MADATAC et TRANSFERA. MNCARS, 2011], art abstrait en mouvement et musique visuelle [Dot and Line. MNCARS, 2011] et court métrage [Movifilm. Académie espagnole des arts et des sciences cinématographiques, 2009].

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Gaia Carosi est une chercheuse italienne spécialisée dans l’urbanisme ancien et les études mayas. Formée à l’Université Sapienza de Rome, elle a adopté la méthodologie de l’École de topographie de Rome, décidant de l’appliquer pour la première fois au domaine des études mayas. Elle a collaboré avec plusieurs universités en Italie, en Allemagne et au Mexique. Aujourd’hui, elle travaille au département d’américano-antique ancienne de l’université de Bonn en tant que boursière postdoctorale du programme Forschungsstipendium de la fondation Von Humboldt.

Lisi Prada est une artiste visuelle, basée à Madrid, qui combine ses actions créatives avec son travail de consultante en formation des enseignants. Parmi ses activités les plus récentes, citons le whorkshop “VIDEOpoética” à l’Espacio Fundación Telefónica [Madrid,2018]. Dans la même lignée, elle a été invitée à montrer son travail et une présentation de sa carterie au sein de la collection Itinerance MUSAC [Ponferrada, 2015], le cycle “Artistes à l’université” [Université Nebrija, Madrid 2014], “Regards de femmes”, Espacio BOP [Madrid, 2013]. Elle a réalisé trois expositions personnelles dans des galeries espagnoles [“ELECTRonIC water”, Fundación Santander Creativa ; “Perpetual Motion”, Galería Texu, Oviedo ; “Reflections”, Il tabolo verde, Madrid], et a été commissaire de “surPoemas underFilm” à La Térmica de Málaga. De même, elle a participé à des expositions collectives, des projections et des festivals dans de nombreux pays [plus de cinquante*] et son travail a été programmé dans des foires comme Art Beijing, des Bienales comme XIII La Habana [2019] ou Artes Mediales [2015] au Museo Nacional Bellas Artes et au Museo Arte Contemporáneo de Santiago du Chili ; Des événements comme “EXIS” à Séoul ; “N-Minutes”, chi K11 Shanghai ; Japan Media Arts, Dot and Line à HARPA, Reykjavík ; et des itinéraires comme VIDEOsPAIN Transvisual Crossing [2015-2017], Time is Love [2017, 2020], ECOSCOP [2016-2021], IVAHM OnTour [2015], Best ZEBRA’12-13, Best PyR’11, etc. Son travail a été reconnu dans divers domaines : essai vidéo [premier prix FIVAC, Cuba 2017], film de poésie [ZEBRA, Allemagne, 2012], art vidéo [MADATAC et TRANSFERA. MNCARS, 2011], art abstrait en mouvement et musique visuelle [Dot and Line. MNCARS, 2011] et court métrage [Movifilm. Académie espagnole des arts et des sciences cinématographiques, 2009].