Espaces, territoires, paysages et lieux
Ces concepts, extrêmement liés, structurent les processus et les phénomènes sociaux existants dans l’habitat humain. Au fil du temps, des disciplines comme l’architecture, la géographie, l’anthropologie et la philosophie ont exprimé leurs propres définitions, ce qui nous conduit aujourd’hui, à vous proposer une définition englobant une vision interdisciplinaire.
Qu’est-ce que l’espace et comment l’habitons-nous?
Nous pouvons définir l’espace comme un système hiérarchiquement structuré et défini par des territoires et des paysages. Nous habitons le premier et nous observons le second.
Un territoire est structuré par des séquences de lieux connectés entre eux. Ces derniers sont le résultat de l’appropriation spatiale exprimée par un individu dans sa sphère privée et publique. Un lieu est construit à partir de formes naturelles et artificielles. Il accueille, organise et modélise les actes humains. Les lieux et les actes humains sont fonctionnellement réciproques, c’est à dire qu’un lieu est le résultat d’un acte humain et l’acte humain, celui d’un lieu.
Comment pouvons-nous identifier les frontières entre un territoire et un paysage?
Un individu aura sa propre interprétation du territoire, sa propre réalité. C’est le résultat de son expérience et de sa connaissance du monde. Sa perception du territoire dépendra donc principalement de ses limites d’appropriation géographique.
La transformation d’un paysage en territoire survient quand on s’approprie le paysage de façon physique et/ou sensorielle, en étendant ainsi sa perception de limite. Le fait d’habiter et d’observer construit notre propre représentation du monde. C’est ainsi que la forme et les limites d’un territoire ne répondent pas forcément à des facteurs géopolitiques mais purement anthropologiques.
Aujourd’hui, la crise climatique globale altère cette vision entre territoire et paysage. Des phénomènes, comme l’augmentation du niveau des océans, modifient intégralement la forme des lieux et le comportement de chaque individu. Autrement dit, les systèmes spatiaux vont modifier notre perception classique de l’espace et ainsi, notre façon de construire nos sociétés.
La suite de cet article cherche à comprendre comment l’architecture peut répondre aux besoins de notre situation mondiale actuelle, en particulier vis à vis de la crise climatique. Les points analysés tourneront autour de l’augmentation du niveau des océans et de la réduction de l’espace habitable. Ces variations climatiques apparaissent, en effet, comme des éléments clés pour une fabrication architecturale et urbaine contemporaine.
La vulnérabilité insulaire
Selon le rapport publié en octobre 2018 par le IPCC1, la hausse du niveau de la mer sera comprise entre 26cm à 77cm d’ici l’année 2100, si la hausse de la température globale est de +1,5 °C, soit une moyenne de 1cm par an.
En conséquence, parmi les zones affectées par d’imminentes inondations, se trouvent l’Asie et l’Océanie. Dans l’Océan Pacifique central et occidental, il existe près de 25.000 îles, dont l’altitude moyenne des îles basses est de 5 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La nation insulaire de Tuvalu est un exemple emblématique des conséquences du réchauffement climatique. Le faible relief et la superficie réduite font de ce pays un lieu très sensible à l’augmentation du niveau des océans. Ses conséquences se font déjà sentir à plusieurs échelles. Cela pose le problème de la disparition des dispositifs socio-spatiaux existants dans les îles, et d’une possible disparition graduelle du patrimoine culturel matériel et immatériel.
Tuvalu est un archipel polynésien constitué de neuf atolls coralliens, état indépendant depuis 1978 et ancienne colonie britannique. Il est situé au Nord-Est de Fidji avec une population de 12.177 habitants sur une surface de 26 km2. L’altitude moyenne est de 1,5 mètres au-dessus du niveau de la mer. La capitale se trouve dans l’île de Fongafale, située dans l’atoll de Funafuti2.
Suite à l’augmentation du niveau de la mer, il existe deux types de diminution des surfaces des sols. La première est temporaire, causée par les inondations par infiltrations d’eau, marées et pluies et la seconde est permanente, due à l’avancement de l’océan sur la ligne côtière.
À l’échelle architecturale, c’est à l’intérieur de la ville que se trouve les zones principalement touchées par les inondations temporaires. Les logements y offrent une qualité de vie très médiocre sur le plan du confort spatial. Lorsque la zone est inondée, des modifications ont lieu dans le tissu social à l’échelle du voisinage, notamment par la déconnexion des circulations et l’isolement des maisons.
A l’échelle urbaine, il existe, dans un premier temps, une diminution temporaire de la surface habitable à l’intérieur de la ville. Les circulations et espaces publics inondés sont confrontés à une modification fonctionnelle. D’autre part, on observe une diminution progressive et permanente des zones côtières et des zones humides avec la disparition des espèces végétales qui protègent l’île de l’érosion. Le paysage est donc graduellement modifié, la configuration de la ville également.
Dans ce contexte, on explore ces questions en deux phases: la première à l’échelle urbaine et la seconde à l’échelle architecturale. Elles impliquent chacune une recherche sur l’agencement spatial Tuvaluans face à la présence d’eau dans ce territoire. C’est-à-dire, des modes de production spatiale qui peuvent être considérés comme une adaptation vernaculaire à la modification de leur environnement.
Morphologies territoriales
La morphologie du territoire de l’île de Fongafale est le résultat d’un processus naturel complexe, variable et cyclique. Il entraine des diminutions et augmentations des étendues géographiques. Les processus anthropiques, comme les évolutions urbaines, qu’ils soient à la surface ou dans les strates des sols, les modèlent géographiquement à travers une dynamique de diminution territoriale. Aujourd’hui, nous remarquons que ces cycles naturels et anthropiques sont en augmentation. Nous pouvons noter deux événements : la flexibilité des limites territoriales et la déformation formelle du territoire.
Fongafale a deux limites spatiales, au nord et au sud, là où l’eau de l’océan Pacifique parvient au lagon central Te Namo. La présence variable des éléments hydriques apporte une flexibilité dans les limites de la ville, signe que l’usage et la connectivité des lieux vont s’adapter progressivement.
Le mouvement des berges est une caractéristique constante et naturelle sur toutes les côtes de l’atoll de Funafuti. Les plages permettent de répondre aux plus subtils changements climatiques saisonniers (légers changements dans la vitesse et direction du vent) et aux modifications plus fortes comme les cyclones et tempêtes. Une grande partie du sable de la côte se déplace vers les bords des îles, emporté par les vents de l’Est. Quant aux tempêtes de l’Ouest, elles perturbent particulièrement ces îles, en attaquant les rivages qui sont normalement à l’abri des vents dominants.
Dans une démarche de continuité scientifique de l’étude menée par South Pacific Applied Geoscience Commission (SOPAC), avec la superposition des photographies satellitaires de Funafuti des années 1984 et 20063, nous avons intégré des images de l’année 2017 et 2022. Cette étude nous permet de confirmer des changements dans la morphologie de deux îlots à Funafuti: Paava et Fualifeke. Il s’agit du résultat de l’érosion sur les côtes. Elle-même provoquée par l’augmentation des flux maritimes et déplaçant le sable principalement vers le Sud-Est des îles.
Submersion, mutation et hybridité
A Fongafale, il existe divers types de zones touchées par les inondations. Cependant, nous souhaitons nous concentrer sur les espaces où existent de fortes activités humaines, comme la circulation entre les logements et services primaires, les activités récréatives ou les espaces publics, pour permettre une analyse des changements liés à ce phénomène.
Si un espace est un système structuré par des éléments comme l’échelle, les proportions, la forme ou encore la matière, une atmosphère construite d’une perception spatiale, alors, il semble pertinent d’analyser les comportements humains au moment où l’un ou plusieurs de ces éléments sont modifiés. Cette analyse peut nous donner des indications pour concevoir des dispositifs architecturaux adaptés aux nouveaux usages.
Du fait de la présence d’eau dans l’espace public, nous pouvons constater des modifications des usages. C’est en effet le cas de la piste d’atterrissage de l’aéroport internationale à Fongafale, où l’on observe une évolution vers une dynamique de bi-fonctionnalité.
Aujourd’hui, les habitants de Fongafale l’utilisent comme un espace de réunion et de vie, prenant la forme d’une place publique, qui, en l’absence des vols, est utilisée et segmentée en différentes parties. On y trouve plusieurs types d’activités récréatives servant également à des clans venus d’autres atolls de Tuvalu. Durant les inondations, cette zone fortement touchée garde majoritairement cette dernière fonctionnalité. Ces activités dites hybrides perdurent donc malgré la présence d’eau.
Quant aux axes de circulations, leur usage n’est pas freiné. Au contraire, il y a une adaptation à la présence de l’eau. Dans le cas des logements, on observe aussi les mêmes caractéristiques que dans les espaces urbains : leur usage n’est pas stoppé mais s’adapte à ce phénomène.
Globalement, la structure spatiale des espaces publics touchés par la présence d’eau s’adapte de façon hybride. Les activités peuvent être modifiées mais leur usage demeure.
Sur le plan architectural, il existe une transformation de la production vernaculaire dans sa dimension morphologique, esthétique et fonctionnelle. Ces mutations sont liées aux inondations. Les lieux connaissent des modifications dans leurs formes et ils sont le résultat de 20 ans d’évolution continue accompagnée de productions architecturales toujours liées au paysage.
L’évolution de l’espace architectural Tuvaluan a été façonnée par la relation « lieux-eau ». Depuis les premières manifestations architecturales jusqu’à aujourd’hui, la production locale présente des mutations dans sa structure spatiale mais cela, sans souffrir de changements profonds.
L’identité du système spatial privé, se caractérise par une fragmentation et une extériorisation architecturale. Les espaces qui constituent cette architecture offrent un usage plus ample du territoire. Les lieux de réunion – ceux pour manger, cuisiner, dormir, se reposer – sont dispersés. Ils restent toutefois connectés visuellement et spatialement entre eux et avec le paysage proche.
C’est dans les années 50, avec l’apparition des premières inondations et l’arrivée de nouveaux matériaux de construction que l’espace architectural Tuvaluan commence à subir des transformations.
Tout d’abord, les espaces fragmentés et dispersés sur le territoire s’unifient et se compactent. Ils donnent alors une nouvelle typologie architecturale. Le seul espace qui reste indépendant est l’unité architecturale pour manger et se reposer (fale umu).
Avec l’augmentation des inondations, les habitants ont construit leurs maisons sur pilotis, avec des hauteurs de plus en plus importantes. De maisons avec un étage complètement libéré au rez-de-chaussée peuvent y être observées. Cette transformation génère une superposition dans la structure spatiale et donc une augmentation de la hauteur du profil urbain. L’espace de repos, fale umu, qui était encore indépendant du bâtiment principal, va lui, être greffé, puis installé au rez-de-chaussée.
L’évolution de l’espace architectural de Tuvaluan se résume conceptuellement en trois typologies architecturales : la fragmentation, l’unification et la superposition. Ce changement dépend fortement de l’augmentation progressive de la quantité d’eau sur le territoire Tuvaluan. Même si les lieux ont changé de forme et de positionnement, il n’existe pas de fracture dans la continuité spatiale de l’architecture vernaculaire. C’est la caractéristique la plus importante de cette évolution.
Le rapport entre territoire et paysage est modifié à cause de la présence de l’eau dans certaines zones de Funafuti. Il existe une adaptation fonctionnelle dans des zones inondées, que nous pouvons designer comme hybrides. Cet usage hybride naît à partir de deux structures spatiales hétérogènes : des surfaces sèches et des surfaces inondées, situées dans un même lieu.
Si nous considérons que le paysage hydrique est une identité visuelle que nous identifions à partir d’une lecture en tant qu’observateur, et que le territoire insulaire est une identité spatiale que nous identifions à partir d’une lecture existentielle de l’habitat, on suppose qu’à Fongafale la population locale habite l’eau à partir des usages hybrides. Il existe une inversion de la relation entre la perception du paysage et le territoire : le paysage y est habité et le territoire y est observé.
Conclusion et scénarios
Dans le domaine proprement architectural, les mutations identifiées de l’espace vernaculaire, s’opèrent dans les dimensions morphologiques, typologiques, fonctionnelles et esthétiques. Ces lieux habitables connaissent des transformations accélérées depuis 20 ans. Notre étude montre que si la forme change, les rapports fondamentaux de l’habitat du territoire persistent et prolongent des continuités dans la civilisation Tuvaluane.
D’après nos analyses, nous distinguons trois modes d‘évolution de l’espace anthropique Tuvaluan : fragmentation, unification, et superposition. Ces modes sont le résultat de métamorphoses physiques et culturelles. Dans des territoires physiques en constante évolution, les populations tentent de préserver avec force une continuité d’usages et de représentations traditionnelles.
Ainsi, par exemple, nous constatons la superposition d‘une surélévation et de l’installation subséquente de fale umu au rez-de-chaussée. Cela produit une dématérialisation des espaces domestiques au niveau du sol. Une mutation radicale des limites physiques est perçue, ce qui pourtant n’arrive pas à faire disparaître les pratiques familiales et collectives dans ces espaces métamorphosés. Ces nouvelles distributions et configurations édilitaires rendent possibles toute une gamme de nouvelles relations urbaines, à partir d‘une provocante extériorisation des activités domestiques privées de l’unité familiale.
Dans le domaine urbain, la présence de plus en plus récurrente des contextes hydriques, modifie substantiellement à la fois la consistance matérielle des territoires, leurs limites formelles et topographiques, mais également le faciès des regroupements villageois. Cette production climatique des environnements métamorphosés se heurte à la résilience et à la pérennité sur le temps long des usages et des pratiques collectives villageoises.
Les processus continus de surélévation de la ville entière par le moyen des pilotis, produit progressivement une libération généralisée des sols au niveau des rez-de- chaussée et dans l’ensemble du quartier. Cette désolidarisation des édifices, concernant l’ensemble de la ville, par rapport aux sols naturels, bouleverse drastiquement à la fois la consistance et la représentation urbaine. Ainsi l’émergence d’espaces urbains considérablement nouveaux qui agglomèrent et regroupent l’ensemble des rez- de-chaussée occupé par les édifices et les mettent ainsi en relation de manière puissamment nouvelle. Par conséquent, l’espace public se trouve métamorphosé, puisque la linaire représentée par les rues, les pleins et les vides, prend une consistance de nappes qui rétablit une continuité visuelle et physique historiquement existante.
Comme pour les îles peu anthropisées du début du 20ème siècle, l’espace public urbain embrasse la totalité du territoire et l’œil humain peut de nouveau aller de la mer à la mer par-dessus la ville. Cette horizontalité spatiale dans le lieu permet des interactions collectives qui ne sont plus canalisées entre les bâtiments, comme auparavant, mais dans une continuité retrouvée au faîte même des bâtiments.
Cette publicisation des sphères privées reconstitue un rapport unitaire avec le territoire et contribue à l’ensemble des activités quotidiennes des populations, qu’elles soient publiques ou privées. Dans ce contexte, nous assistons à l’émergence de nouveaux regards et perceptions de l’espace urbain.
C’est bien ici, selon nous, que se situe le cœur du processus d’hybridation en marche. En effet, les sphères publiques et privées ne sont plus séparées de manière étanche mais sont articulées ensemble grâce aux mutations spatiales. Dans ce contexte de mutation accélérée, c’est le substrat géo-climatique qui se présente comme un agitateur et un stimulateur de reconfigurations architecturales homothétiquement accélérées.
De son côté, le substrat civilisationnel assure – pour le moment tout du moins – des formes de continuité paradoxales, ces-dernières étant par le passé plutôt dévolues aux formations géologiques.
A terme, quels seront les impacts de ces mises en continuité des espaces publics et privés, des avant-cours et des arrière-cours ?
Assisterons-nous à une quasi inversion, ou plutôt, à une dissolution des sphères intimes et publiques, faisant ainsi un retour vers ce que l’on croit connaître des schémas ancestraux, inventant, chemin faisant, une urbanité insulaire rétroactive ?
En tout état de cause, les perspectives qui semblent émerger dans la production architecturale Tuvaluane sont de nature résolument hybrides, vu la course à l’adaptation contrainte déjà engagée et générée par l’accélération des changements climatiques et, plus précisément, par l’immersion, apparemment inexorable, de l’île de Funafuti.
Ce sont ici ces mécanismes, pragmatiques et agglomérants, forcement impurs car dominés par des impératifs de survie, faisant feu de tout bois, que notre étude a pu commencer à répertorier et analyser. Ces réponses circonstancielles sont inscrites dans des temporalités courtes et devraient, en toute logique, instituer des régimes et des dispositifs spatiaux mutants. Ces derniers seront, vraisemblablement, de trois types.
Les premiers pourraient se développer in situ, par l’établissement sur les îles de mégaprojets qui par leurs consolidations systématiques enclencheraient des processus massifs d’artificialisation, ne laissant survivre les territoires actuels que dans les mémoires et les souvenirs.
Les seconds, ex situ, pourraient être, paradoxalement, anthropologiquement moins destructeurs. La culture Tuvaluane est protégée à l’échelle internationale et trouvant un accueil, par la migration, sur des territoires et milieux sensiblement congruents avec un Funafuti définitivement submergé.
Et la troisième, qui serait celle d’une océan-culture et d’une accélération anthropiques de la croissance des récifs coralliens.
Références
1. Special Report on Global Warming of 1.5°C, IPCC, United Nations, 2018.
2. Division centrale des statistiques, Ministère des Finances, Planification économique et industries, Private Bag, Vaiaku, Funafuti.
3. SOPAC project report 54, Reducing vulnerability of pacific acp states, Tuvalu technical report coastal change analysis using multi-temporal image comparisons, Funafuti, April 2006.
Bibliographie
• IPCC, Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability, United Nations, 2022.
• Faaniu, Simati, and Hugh Laracy. Tuvalu: a history. University of the South Pacific; Suva Fiji, 1983.
• Koch Gerd, The material of Tuvalu, Institute of Pacific Studies, University of the South Pacific, Suva, Fiji, 1961.
Fabian Gutiérrez a obtenu un master à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-La Villette en 2010. Il est docteur en architecture à l’Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société. Ses recherches portent sur les théories et pratiques architecturales en Amérique du Sud, en Océanie et en Europe.
Il se spécialise dans la production d’espaces vernaculaires et traditionnels ainsi que dans les projets plus contemporains. Sa thèse de doctorat est basée sur une connexion entre ces deux modes de production architecturale dans les zones de surface terrestre affectées par l’augmentation du niveau de la mer due au changement climatique.
Fabian Gutiérrez a obtenu un master à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-La Villette en 2010. Il est docteur en architecture à l’Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société. Ses recherches portent sur les théories et pratiques architecturales en Amérique du Sud, en Océanie et en Europe.
Il se spécialise dans la production d’espaces vernaculaires et traditionnels ainsi que dans les projets plus contemporains. Sa thèse de doctorat est basée sur une connexion entre ces deux modes de production architecturale dans les zones de surface terrestre affectées par l’augmentation du niveau de la mer due au changement climatique.