/ HAS MAGAZINE
Perception, Justice, et Care: Une Perspective Humanitaire sur les Programmes d’Etudes
Isabel Maria Freitas Valente, Marcelo Furlin, & Eliane Cristina da Silva Nascimento,
PhD Université de Coimbra, CEIS20, Portugal; PhD Université Méthodiste de São Paulo, Brésil ; MSc Université Technologique Fédérale, Paraná CEIS20, Brésil
Dans leur étude des programmes d'enseignement supérieur, I.M.F. Valente, M. Furlin et E. C. S. Nascimento réfléchissent à la contribution des sciences humaines à un développement plus inclusif et équitable de la justice et des systèmes du care, par le biais d'une approche sémantique dans le dialogue interdisciplinaire.

© Carla Della Beffa TimeLine, 2016

En dialogue avec

TimeLine

de l’artiste Carla Della Beffa

Cet article présente une réflexion sur la contribution des Humanités au développement d’une perception plus inclusive et juste du care, définie initialement au travers d’un développement sémantique qui propose une compréhension des concepts de care, justice et perception dans leur séquence inverse. Lors de l’étape suivante, les programmes d’études de quelques formations d’éducation supérieure au Portugal ont été partiellement analysés, depuis le point de vue que les programmes d’études peuvent être une expression pratique d’une action humanisante établie par ce mouvement.

Care. Justice. Perception. Les termes qui introduisent le présent texte démontrent un mouvement sémantique crée par différentes formes de compréhension. La séquence inverse des termes – la proposition spécifique de cette enquête – montre les couleurs d’un horizon à déployer tout au long de cet article – Perception. Justice. Care. C’est ici que le développement sémantique a lieu, et sera présenté de façon narrative au travers de l’interaction entre les sciences humaines et politiques.

Le cadre introductif est fondé sur l’inversion – un chemin qui montre des actions humanitaires, visant à la juste perception du soin pour soi et pour l’autre. Le chemin de l’inversion est une invitation au lecteur. Chaque terme de ce chemin révèle des caractéristiques du même horizon, dont l’interprétation requiert le labeur du chercheur attentif, en contact avec les urgences et enjeux des temps présents.

Perception

La mise en contexte de la contemporanéité, exprimée par la force de la transition entre les XXème et XXIème siècles, est vitale pour de potentielles enquêtes. Anthony Giddens, sociologue britannique connu pour sa théorie de la structuration, est l’un des auteurs inspirant cette discussion. Dans ses écrits remontants aux années 1990, Giddens médite sur ce qu’il avait précédemment appelé société de classes. Depuis, l’auteur a employé le terme de Modernité qui caractérise les modes de vie ou d’organisation sociale en Europe au XVIIème siècle et qui se sont progressivement élevés au champ global. Les conséquences d’une telle modernité sont perceptibles dans notre siècle, bien que des transformations inattendues se soient produites.

Fig. 1 – Licence en Arts et Humanités  (Image des Auteurs)

Selon Giddens, le passage d’une société traditionnelle à la modernité présente des conditions emblématiques – la réduction des relations temps-espace, qui créent de nouveaux ordres du jour, et un type unique de réflexivité, au travers duquel la personne moderne se trouve en contact avec des flots d’information excessifs qui la mettent en jeu. En d’autres termes, le monde moderne est un monde en fuite puisque le rythme du changement est nettement plus rapide que celui des systèmes en place auparavant. De plus, les transformations sont devenues de plus en plus complètes, et caractérisent l’aspect dynamique de la vie sociale moderne.

Dans la perspective de l’auteur, une avancée importante est la division du temps et de l’espace. Toutes les cultures possèdent leurs propres manières de s’organiser dans le temps et l’espace. Au sein de contextes pré-modernes, par exemple, le temps et l’espace semblent être associés, et en tant que tels, favorisaient des conditions d’existence qui étaient, en apparence, prévisibles. De nos jours, le temps et l’espace, en constante distanciation sociale, provoquent de nouvelles expressions des vies individuelles et collectives. De la même façon, l’organisation typique de la modernité ne peut exister sans une nouvelle intégration du temps et de l’espace. Sous de telles conditions, la modernité est, par essence, un ordre post-traditionnel, avec des modifications du temps et de l’espace qui génèrent des configurations de vie sociale « mises à jour ».

Dans son travail, Giddens montre des changements notables dans les sociétés depuis les années 1960 – les soi-disant mondialisations, modernité tardive, modernité radicale. D’une certaine manière, l’auteur ne considère plus la longue histoire de la modernité, mais la récente et relativement brève histoire de sa radicalisation. Ensuite, deux caractéristiques du processus décrit par Giddens illustrent également le schéma de la recherche à l’époque contemporaine.

Mondialisation et tradition. Le monde du XXIème siècle est un scénario de relations individuelles et communales en tension. Des évènements locaux peuvent-être conditionnés par d’autres évènements qui, combinés, atteignent à la sphère globale. Les cas les plus évidents en sont dans l’économie. Quoi qu’il en soit, l’augmentation des moyens de communications électroniques, qui promeuvent des échanges d’information de par le monde, doivent-être considérés. De tels facteurs développent les rapports sociaux des lieux où des institutions sont établies, et influencent fortement les vies quotidiennes de gens à travers le monde. Quant à l’espace, la modernité radicale consiste en des individus mal à l’aise vis à vis des lieux où prennent place les interactions; quant au temps, la modernité radicale est remarquée de même au travers d’un sentiment de libération, par un sens vague d’une appartenance à la tradition.

Réflexivité. Giddens souligne la sémantique de ce mot pour s’adresser à la manière dont les individus se comportent dans le contexte de la modernité radicale – ou encore modernité réflexive. De la même façon, la réflexivité est associée à la personne qui choisit l’un ou l’autre type de pratiques, l’un ou l’autre projet de vie, influencée par énormément d’informations, de références, de ressources.

Le scénario créé par la sociologie contribue à une lecture radicale de l’environnement social qui illustre les premières décennies de ce siècle, rempli d’imprévisibilité.

Justice

La philosophie moderne a démontré des changements croissants au cours de ce siècle. Sa contribution est importante, et mène vers des chemins de justice au travers d’expressions significatives de la compréhension. Dans son œuvre vaste, le philosophe du vingtième siècle Paul Ricœur traite des tensions philosophiques les plus profondes de l’époque contemporaine. Il assemble des aspects méthodologiques de différentes aires philosophiques desquelles émergent des approches phénoménologiques, herméneutiques, existentialistes et analytiques, au travers de l’art d’un cadre original.

Fig. 2 – Diplôme en Humanités (Image des Auteurs)

Dans son travail, Ricœur aborde des sujets qui vont du problème de la volonté et du mal à une phénoménologie herméneutique de l’être, en passant par l’insertion et la performance de l’être humain dans l’Histoire, l’interprétation du symbolique, de la métaphore, de l’action, la narration historique et la fiction, ainsi que les questions de l’idéologie de l’utopie, l’éthique et le politique. En ce sens, Ricoeur se considère l’héritier de Husserl, Heidegger et Gadamer, dont les thèmes et ressources méthodologiques sont subordonnés à un objectif – la création d’une ontologie de l’action – un champ qui, pour Ricoeur, reste inexpliqué selon la Tradition tracée par la philosophie.

Ricœur présente l’horizon d’une philosophie significative de l’interprétation au travers de l’articulation de l’herméneutique et de la phénoménologie. Un tel renouvellement peut avoir lieu selon deux perspectives: (i) comme le fit Heidegger, désigné par Ricœur comme le plus court chemin de la compréhension, et (ii) d’une manière plus médiane, en passant par la méthode – le long chemin. Ceci est sa proposition et sa contribution personnelle à l’herméneutique et sa justice.

Se différenciant d’Heidegger, Ricœur ne cherche pas à contredire l’ontologie de la compréhension de celui-ci. Néanmoins, il considère nécessaire de célébrer l’approche d’une épistémologie de l’interprétation. La conséquence épistémologique de l’herméneutique d’Heidegger (subversive de la phénoménologie Husserlienne et actrice de ses premiers objectifs), avec sa conceptualisation de l’être humain comme être-dans-le-monde est: il n’y a pas de compréhension de soi sans la médiation de signes, de symboles. L’interprétation des symboles appartient à l’herméneutique; cependant, une telle interprétation ne doit pas être réduite à l’identification des symboles, puisque, avec l’intégration des symboles dans le texte, il est possible de résoudre le sens, dans des « conflits d’interprétation », ainsi que le rapporte l’auteur.

Ricœur propose un chemin moins immédiat, parce que l’ontologie de la compréhension d’Heidegger semble trop hâtive – ou courte – car elle implique l’impossible passage direct de l’épistémologie à l’ontologie. En fait, l’accès à l’existence appelle une déviation par la sémantique, afin que la compréhension des expressions symboliques et narratives ne soit pas limitée à la simple interprétation; au contraire, cela constitue une étape importante sur le chemin emprunté par les êtres humains dans leur recherche de la compréhension de soi. Ce mouvement révèle que la sémantique est couverte d’une ombre de justice.

Idéalement, le sujet caractérisé par le long chemin ne s’identifie pas avec le cogito cartésien, puisque l’être humain réalise la compréhension de lui-même au travers de la compréhension de textes, de symboles et de signes. En fait, à la place de la conscience de soi, un soi plus profond et plus complet arrive, se reconnaissant au travers de ses actions et de ses réussites. La réflexion est manifestée, le long du long chemin, ensemble avec l’ontologie et l’herméneutique du soi et de ses expressions.

La philosophie de la réflexion proposée par Ricœur inclue l’ontologie d’Heidegger. Cependant, elle est très différente des philosophies du cogito – elle n’est pas une réflexion qui démarre de rien et mène au savoir absolu, elle est plutôt une réflexion qui contient la conscience des présupposés. La personne qui émerge à partir de là est réceptive à la sollicitude et l’inclusion.

Le care

Plusieurs descriptions illustrent le sens du care – pour soi-même, pour l’autre, pour la communauté. Dans cette discussion, le soin pour soi-même ainsi que pour l’autre est pensé au travers d’une herméneutique fondée sur la narration, qui ouvre des chemins de compréhension inachevés.

Fig. 3 – Licence en Etudes Culturelles (Image des Auteurs)

Pour commencer, il est important de faire la distinction entre le moi et le soi. Le moi représente une identité permanente, enracinée par le signe, sans la mobilité qu’active la narration; le soi révèle une identité personnelle, réflexive, marquée par l’altérité et la narration. En fait, ce soi ne peut prendre conscience de lui-même immédiatement, mais seulement indirectement, au travers d’une déviation, initiée par la narration. C’est une médiation privilégiée, qui incite à l’arrangement d’éléments historiques et fictifs comme tache de l’existence humaine. En ce sens, la présence et l’action des hommes et des femmes, de tout temps, crée une forte opposition contre des expressions structuralistes qui occasionnellement réduisent le texte à un ensemble de mots et de structures.

La force narrative est présente dans le soi, ce qui cultive une herméneutique de l’identité narrative pour laquelle l’interprétation rassemble le soi et le care. De fait, le care émerge parce que l’existence humaine est fondée sur la communauté. Selon l’expression de Ricœur, « la vie bonne », avec et pour l’autre, le care est associé à l’inclusion et à un mouvement des périphéries vers le centre. A ce moment émerge une urgence, captée sémantiquement et construite de façon narrative, qui sera illustrée dans les sections à venir.

Les programmes d’études en tant qu’expression pratique d’une action humanisante fondée sur la perception, la justice et le care

Le fondement conceptuel et la réflexion théorique-linguistique précédents montrent que la notion de care, plus qu’un concept politico-légal, est un concept ontologique fondé sur les valeurs de dignité humaine, de liberté et de solidarité – c’est à dire, un concept profondément humaniste et humain. A partir de cette perspective émergeante, nous analyserons les réponses données par les programmes d’études de quelques formations supérieures au Portugal.

Le programme d’étude peut être un vecteur important en tant que réponse aux défis considérables auxquels l’humanité fait face dans le monde contemporain, et qui sont profondément liés aux dimensions éthiques du respect des droits humains et au dépassement de l’individualisme, au sens de la réflexion sur la construction d’une appartenance à la communauté humaine à une époque de nombreuses innovations technologiques. Il devrait également être noté que nous tenterons d’explorer la possibilité de l’expression pratique de cette action humanisante du care dans ce contexte.

Il vaut la peine de souligner que le développement d’une perception plus juste et plus inclusive du care implique, entre autres, la justice et la réflexion sur la diversité culturelle et l’identité des peuples et des nations. L’insertion de ces thèmes, ainsi que d’autres qui leur sont liés, dans les programmes d’études de l’éducation supérieure pourrait être une contribution importante de la part de l’éducation et des sciences humaines.

A partir de l’idée que « les humanités ont un rôle essentiel à jouer dans l’outillage des sociétés pour leur permettre de rendre compte des défis contemporains auxquels elles font face et pour permettre aux gouvernements et autres décisionnaires et acteurs sociaux de leur répondre »1, ainsi que dans l’importance du dialogue interdisciplinaire, nous faisons la lumière sur les humanités dans les programmes d’études en tant que processus éducatif fondé sur une perspective humaniste. En ce sens, les humanités et les sciences sociales doivent activement promouvoir l’esprit critique, le sens philosophique et éthique de l’universel, en rapport avec l’enjeu de recouvrer l’idéal de la Totalité Organique de l’antiquité grecque.

De cette façon, les humanités pourraient être incluses dans les plans éducatifs de l’enseignement supérieur de manière transversale – ce qui a été une mode dans les champs techniques et technologiques – ou bien pourraient constituer une modalité en elles-mêmes.

Ce texte va procéder à une très brève analyse de quelques formations2 qui ont été choisies parce que faisant partie du champ des humanités et de la culture – c’est à dire des formations supposées promouvoir les problématiques des droits fondamentaux, de la citoyenneté, de la diversité et de l’identité comme piliers de leurs programmes d’études (Table 1).

Table 1 – Liste des formations analysées
(Table des Auteurs)

Les thèmes de la diversité culturelle et de l’identité sont insérés dans ces plans de formations au moyen de disciplines. Sur cette base empirique, la présentation des résultats est organisée comme suit:

  1. Liste contenant les disciplines incluses dans les programmes des cours (Table 2).
  2. Analyse de programmes des mêmes sujets utilisant les nuages de mots comme stratégie visuelle afin de démontrer les sujets qui ont été privilégiés dans les programmes de ces formations.

Liste des disciplines

Table 2 – Liste des Disciplines
(Table des Auteurs)

Nuages de Mots

Fig. 4 – Licence en Etudes Culturelles (Image des Auteurs)
Fig. 5 – Certificat post-licence en Sciences Sociales et Humanités (Image des Auteurs)

Une formation au niveau de l’enseignement supérieur est traduite en pratique au travers de son programme d’études, dont le sens exprime la société désirée et les citoyens que l’on cherche à former. En d’autres mots, les problématiques contenues dans un programme d’étude représentent une certaine vision du monde qui doit être mise en pratique.

Les nuages de mots indiquent que quand l’on traite de diversité culturelle et d’identité, les thèmes privilégiés par ces programmes d’études sont l’Histoire, les concepts de culture et de cultures, diversité, identité, langages, communication, citoyenneté, race, ethnicité, sexualité, genre, interculturalité, pluralité, politiques, contemporanéité, contre-cultures, droits humains, Etat et Nation. Ce cadre démontre que ces formations sont traversées par une perspective humanitaire.

En somme, il est possible d’arguer que la contribution des Humanités à une perception du care plus juste et plus inclusive consiste en la centralité accordée par ce champ aux problématiques majeures de la société contemporaine. L’insertion des thèmes déjà cités dans les programmes d’études est un positionnement politique enrobé de valeurs humanistes, un facteur essentiel de leur réalisation en tant que valeurs fondamentales des Droits Humains et le terreau pour une construction civilisationnelle.

Références

1voir la Lisbon Declaration on Humanities, Open Research and Innovation de mai 2021: http://www.guninetwork.org/news/lisbon-declaration-humanities-open-research-and-innovation

2L’enseignement supérieur au Portugal suit une structure en trois cycles, amenant à la licence, au master et au doctorat, et propose également des diplômes post-licence.

2Université de Lisbonne. “Undergraduate degree in Arts and Humanities”. https://www.letras.ulisboa.pt/pt/cursos/licenciaturas-1-ciclo#artes-e-humanidades

3Universidade Aberta. “Degree in Humanities”. https://www2.uab.pt/guiainformativo/planoestudos1.php?curso=61&ma=23

4Université de Madère. “Undergraduate Degree in Cultural Studies”.

https://www.uma.pt/ensino/1o-ciclo/licenciatura-em-estudos-de-cultura/

5Université de Minho. “Bachelor in Cultural Studies”. https://www.elach.uminho.pt/pt/estudar/Paginas/Licenciatura-em-Estudos-Culturais.aspx

6UNESCO Chair on Education and Science for Equitable Development and Human Welfare (EDUWELL). Postgraduate Certificate in Social Sciences and Humanities. “Guidelines 2021”.

Bibliographie

Giddens, Anthony, Modernidade e identidade, Rio de Janeiro: Zahar, 2002.

Giddens, Anthony, Tutner, Jonathan, Teoria social hoje, São Paulo: Editora UNESP, 1999.

Ricoeur, Paul, O si-mesmo como outro, São Paulo: WMF Martins Fontes, 2014.

Ricoeur, Paul, Tempo e narrativa: a intriga e a narrativa histórica (Vol.1), São Paulo: WMF Martins Fontes, 2016.

Isabel Maria Freitas Valente est docteure en ‘Advanced Contemporary Studies’ (International Comparative Studies), chercheuse et professeure à l’Université de Coimbra. ORCID: https://orcid.org/0000-0003-2403-5147

Marcelo Furlin est docteur en Langues. Chercheur et Professeur à la Methodist University de São Paulo, Brésil. Chercheur collaborateur à l’Université Fédérale d’ABC (UFABC, Brésil). ORCID: https://orcid.org/0000-0001-6282-3721

Eliane Cristina da Silva Nascimento est  en Master en Education, Histoire et Philosophie des Sciences et Mathématiques; doctorante en Sciences Humaines et Sociales (UFABC-Brésil), chercheuse enseignante au Centre of 20th Century Interdisciplinary Studies de l’Université de Coimbra (CEIS20-UC); Enseignant à l’Université Technologique Fédérale, Paraná (UTFPR). ORCID: https://orcid.org/0000-0002-8050-3219

 

Carla Della Beffa vit à Milan, en Italie. Elle est photographe, vidéaste, artiste visuelle, relationnelle et écrivain. Sa pratique était le dessin jusqu’en 1992, quand a commencé à peindre. Elle est ensuite passée par plusieurs phases, médias et thèmes, du net-art aux livres, chacun étant apprécié quelque part, au niveau international ou plus près de chez elle, par des galeries, des conservateurs et d’autres artistes, parfois un éditeur.
La nourriture, l’économie, les mots et les relations sont au cœur de son travail.

http://www.carladellabeffa.com/

Publication précédente
Sommaire
Publication suivante
04
Engagement et contemplation
JANVIER 2022
Auteur

Isabel Maria Freitas Valente est docteure en ‘Advanced Contemporary Studies’ (International Comparative Studies), chercheuse et professeure à l’Université de Coimbra. ORCID: https://orcid.org/0000-0003-2403-5147

Marcelo Furlin est docteur en Langues. Chercheur et Professeur à la Methodist University de São Paulo, Brésil. Chercheur collaborateur à l’Université Fédérale d’ABC (UFABC, Brésil). ORCID: https://orcid.org/0000-0001-6282-3721

Eliane Cristina da Silva Nascimento est  en Master en Education, Histoire et Philosophie des Sciences et Mathématiques; doctorante en Sciences Humaines et Sociales (UFABC-Brésil), chercheuse enseignante au Centre of 20th Century Interdisciplinary Studies de l’Université de Coimbra (CEIS20-UC); Enseignant à l’Université Technologique Fédérale, Paraná (UTFPR). ORCID: https://orcid.org/0000-0002-8050-3219

 

Carla Della Beffa vit à Milan, en Italie. Elle est photographe, vidéaste, artiste visuelle, relationnelle et écrivain. Sa pratique était le dessin jusqu’en 1992, quand a commencé à peindre. Elle est ensuite passée par plusieurs phases, médias et thèmes, du net-art aux livres, chacun étant apprécié quelque part, au niveau international ou plus près de chez elle, par des galeries, des conservateurs et d’autres artistes, parfois un éditeur.
La nourriture, l’économie, les mots et les relations sont au cœur de son travail.

http://www.carladellabeffa.com/