La notion de care (sollicitude)I est de tout évidence au centre des préoccupations qui agitent nos sociétés contemporaines, notamment en ce qui concerne les questions de l’environnement et de la vie en société. Aujourd’hui, la pandémie de la COVID-19, le changement climatique et la « crise migratoire » amènent des transformations dans notre manière de penser le monde et poussent nos sociétés occidentales à laisser derrière elles l’exploitation capitaliste des ressources de la planète et des pays dits « en développement » pour instaurer des rapports responsables et durables qui soient basés sur le care et l’engagement. Ces exemples illustrent bien l’ampleur du problème dans un contexte socio-politique global qui exige la mise en place d’un système de care institutionnalisé. Outre cela, à l’échelle individuelle, un geste de sollicitude, lorsqu’il est effectué en public, peut aussi être un acte subversif qui contribue à redéfinir l’espace politique dans nos sociétés, comme c’est par exemple le cas pour la lutte pour les droits des personnes marginalisées. Cet article s’intéresse aux dimensions collectives et individuelles du care ainsi qu’à ses représentations dans l’art contemporain. A travers l’analyse d’un projet artistique en particulier, il sera question d’explorer la façon dont les artistes peuvent associer la contemplation à l’engagement et les mettre tous deux au service d’un message politique clair, sans avoir recours à la provocation ou à des stratégies esthétiques agressives.
Le projet If you are ok, I am ok a été initié en 2018 par Karolina Sobel, artiste visuelle germano-polonaise qui qualifie l’œuvre de coming-out artistique1 et y défend sa contribution personnelle au débat concernant la perception de la communauté queer dans la société polonaise contemporaine. Le projet comprend une trentaine de photographies portant sur les notions d’intimité et de sollicitude au sein de couples lesbiens et gays. L’artiste explique que « les identités queer sont explorées au travers des représentations de portraits intimes et de scènes fragmentaires du paysage urbain »2. Et elle continue en disant : « Je mets en regard le corps humain et le corps de la ville ou de la nature. »3
Avec son projet, Sobel essaye d’entrer en connexion véritable avec ses modèles, tous membres de la communauté LGBTQI+ de Varsovie, afin de les mettre à l’aise face à l’appareil photo et pouvoir saisir des moments d’intimité naturels – des gestes éphémères d’amour et d’attention envers l’autre. If you are ok, I am ok, nous présente des photographies de couples lesbiens dans une étreinte, des images en gros plans sur des mains entrelacées, des fragments de corps, des mains caressant un corps, mais aussi des portraits d’individus.
Dans la présentation de son projet Sobel insiste sur le caractère double du care dans la relation interpersonnelle. D’un côté, le soin et l’attention est quelque chose qui se donne, qui est « tourné vers l’autre ». Prendre soin constitue, avec la passion et l’engagement, un signe d’amour évident et par lequel une personne exprime son respect, sa compréhension et sa sympathie envers un autre individu.4 De l’autre côté, une relation saine ne saurait se passer de la prise de soin de soi-même, qui se traduit notamment par l’introspection, l’acceptation de soi et l’amour propre. Sobel écrit :
L’acte de prendre soin est une notion assez fragile, souvent invisible. Elle fait appel aux concepts d’intimité, de proximité et de communication avec les autres. La sollicitude incarne l’essence même de la mise à nue. Construire une relation exige une honnêteté et un engagement mutuels afin de se sentir en confiance et en sécurité vis-à-vis de l’autre, sans jamais perdre sa propre identité.5
C’est précisément cela que l’artiste cherche à saisir avec son projet où la place est donné non seulement aux couples mais aussi aux individus ayant accepté de dévoiler leur intimité face à elle. De plus, le choix que fait Sobel de ne pas limiter son exploration du fragile et de l’intime uniquement aux êtres humains mais bien d’ouvrir un dialogue entre les gens, la nature et les environnements en incluant des images du changement des saisons et des paysages urbains, permet une réflexion élargie sur la notion de la sollicitudeet de la contemplation.
Le care incarné et la contemplation de la nature
Le titre même du projet, If you are ok, I am ok, évoque l’idée d’une relation basée sur l’empathie et le soin mutuels. L’artiste a tiré cette phrase d’un évènement qui avait été organisé à Varsovie par le collectif queer Kem. L’idée de prendre soin les uns des autres est particulièrement présente au sein de la communauté LGBTQI+ en Pologne – tout comme dans d’autres pays peu ouverts aux personnes queer – non seulement dans la sphère de l’intime ou de l’individuel, mais aussi et surtout dans le collectif. Savoir que l’autre est en sécurité, à l’abri des moqueries ou de l’agression, le savoir aimé et heureux devient ainsi une source de réconfort personnelle en soi pour tous les autres membres de la communauté. L’attention et le soin mutuels sont donc à la base de ce qui soutient cette communauté, et cela se ressent clairement dans le travail photographique de Sobel, même si elle fait le choix de représenter des couples et des personnes seules plutôt que des groupes. Il n’y a que la première image de la série où plus de deux personnes sont représentées – cette photographie montre un groupe de jeunes traînant sous un lampadaire. Le projet s’ouvre sur ce cliché de groupe, comme pour nous inviter à rencontrer cette communauté, et très rapidement nous accédons à une grande intimité avec les sujets. L’artiste nous fait entrer dans leurs foyers, nous les voyons seuls, paisibles, nostalgiques ou bien à deux, l’un contre l’autre et tout près de nous. C’est tout du moins l’impression que l’observateur de ces photographies peut avoir en découvrant ce projet ; la sensation d’être immergé dans la sphère privé des modèles de l’artiste.
Ceci est dû en partie au fait que Sobel se place extrêmement proche de ses sujets au moment de la prise de vue, en cadrant ses plans de manière très serrée. Les portraits en pied sont rares. La plupart du temps, les images sont cadrées au-dessus de la taille ou sur des détails précis – un cou, une main, un bras tatoué. Ce sont les modèles qui choisissent à quelle distance ils veulent être photographiés, quelle partie de leurs corps ils acceptent de dévoiler et quel aspect de leur intimité ils veulent bien donner à voir au public. Avec cette sélection d’images, l’artiste fait naître une tension subtile entre les figures solitaires et les couples en étreinte. Le contact naturel de corps essentiellement nus exprime une intimité certaine entre les partenaires et évoque une sincérité émanant du toucher de peau contre peau et de l’exhibition de ces corps dans leur vulnérabilité et leur imperfection. C’est aussi cela qui établit avec tant de naturel la connexion entre le spectateur et les modèles de Sobel.
Il est évident que ce projet contient également une dimension autoréflexive importante. L’artiste contemple ses sujets avec attention et empathie, en observant chez eux chaque geste, chaque détail. Avec If you are ok, I am ok l’artiste célèbre l’intimité amoureuse et la beauté de la complicité romantique mais donne aussi à voir des corps émanant l’amour propre et l’acceptation de soi. Dans un entretien accordé au magazine lesbien polonais Sistrum6, Sobel fait référence à la théorie de la « relation pure » (pure relationship) développée par le sociologue Anthony Giddens7 pour décrire sa perception des couples gays et lesbiens. Sobel raconte qu’elle a pu trouver au sein de la communauté queer, certaines des relations les plus saines qu’il lui ait été donné à voir ; des relations basées sur l’amour, le souci de l’autre et les envies communes. Libérées des conventions et des injonctions sociales traditionnelles, elles ne sont pas ternies par la notion du devoir – les soins prodigués entre partenaires ne sont jamais feints ou forcés. Mettre en avant l’ « amour pur » et l’attention que s’apportent les couples queer et l’exposer au grand public, et à plus forte raison en Pologne, est une manière de normaliser l’amour et la sexualité queer. En somme, Sobel tente à travers son projet de prouver simplement que ces relations ne diffèrent en rien des relations hétérosexuelles basées sur des sentiments sincères. Elles sont, bien au contraire, tout à fait pareilles : naturelles, authentiques, et « normales ». Ainsi, c’est avec beaucoup de douceur et sans la moindre provocation que le tabou est ici mis à mal.
En choisissant de représenter la notion du care à travers le contact intime des corps, Sobel active les émotions du spectateur ainsi que sa capacité à entrer en relation avec d’autres êtres humains. Tel que l’a théorisé Maurice Hamington dans son ouvrage Embodied Care : Jane Addams, Maurice Merleau-Ponty, And Feminist Ethics (2010), le corps est au centre de l’éthique du care. C’est à travers notre corps que nous apprenons, cultivons et éprouvons la sollicitude, et de ce fait, nos corps exercent une influence directe sur notre sens éthique. Hamington propose le terme de « care incarné » pour souligner le lien étroit qui relie le corps et le care, l’expression du second supposant forcément l’existence du premier. Il est important de se rappeler qu’en matière de soin, nos corps possèdent des capacités physiques et cognitives extraordinaires et qu’outre l’influence qu’elles peuvent avoir sur nos vies individuelles au quotidien, ces capacités peuvent également agir sur les réalités collectives et sociales, au point même de transformer nos normes sociétales. La définition du concept de care selon Hamington s’incarne à travers trois dimensions : « les connaissances du care », « les gestes du care » et « l’imagination du care ». Ces trois dimensions sont étroitement liées les unes aux autres et sont à la source de notre aptitude à sympathiser les uns avec les autres et de faire preuve d’empathie. Ce sont des composantes de comportements moraux et éthiques.
A travers If you are ok, I am ok nous rencontrons de plus près la communauté queer ainsi que les individus qui la constituent. Nous témoignons des gestes du soin et de l’attentionqui caractérisent leurs habitudes quotidiennes. Nous pouvons imaginer leurs vies, les sentiments qui les habitent et par la même occasion, nous pouvons nous sentir connectés à leur réalité. Le mieux nous connaissons et comprenons leurs réalités, le plus nous serons amenés à nous préoccuper d’eux et de leur droit d’être libres et de faire partie de la société. Voilà le progrès auquel Sobel espère contribuer en exposant ce projet en Pologne, un pays où l’homophobie n’a cessé de gagner du terrain au cours des dernières années.
Dans une relation intime
La manière dont l’espace est utilisé au sein de l’exposition de Karolina Sobel joue un rôle important dans notre lecture de l’œuvre. Les photographies sont présentées sur des tissus et des matériaux éphémères, tels que des affiches, des voiles ou du papier peint. Elles sont imprimées en grand format et réunies par paires pour créer des diptyques humains/nature ou humains/ville. L’artiste signifie ainsi une connexion fluide entre les individus et leurs environnements – la nature qui change au fil des saisons et les paysages urbains qui tantôt semblent sécurisants, tantôt hostiles voire menaçants. Tout comme les portraits, ces paysages ont un caractère très sensuel et contemplatif. Dans l’accrochage l’artiste propose des compositions d’un arbre fruitier à côté d’une main reposant sur un genou, d’une voiture recouverte de neige à côté d’un couple enlacé ou encore d’un arbre sans feuille, mélancolique, à côté d’un homme recroquevillé et solitaire, comme des représentations de tout un éventail d’émotions et de sensations. La chaleur et le froid ; l’éclosion des fleurs et la perte des feuilles – tous les éléments des différents cycles de la nature, de la vie et des relations humaines sont présents.
Il faudrait citer ici un autre aspect d’importance dans les installations de Sobel. Dans la plupart des lieux d’expositions, les photographies imprimées sur des voiles étaient disposées de telle façon que leur emplacement stratégique – à l’entrée ou au centre de la pièce – encourageait l’interaction du public avec les œuvres. C’était notamment le cas de l’exposition à la galerie Stroboskop à Varsovie, peut-être la plus importante du travail de Sobel, dans laquelle les visiteurs étaient accueillis par d’immenses voilages semi-transparents représentant des photographies de couples lesbiens et de paysages naturels. La rencontre physique avec cette matière organique constituait un premier contact, très intime d’ailleurs, avec le monde de l’amour et du care queer.
Dans d’autres expositions, Sobel a choisi de s’adapter au contexte. L’accrochage à l’Université d’Art et du Design de Karlsruhe – où l’artiste a montré ce travail dans le cadre de son projet de fin d’études – s’accompagnait d’une installation sonore qui regroupait différentes voix féminines lisant des extraits de l’autobiographie de Carolin Emcke, Notre Désir (2013). Dans son livre, la journaliste et essayiste allemande mêle les souvenirs de la découverte de son homosexualité à une réflexion plus générale sur les normes sociales imposées et les façons dont elles affectent nos identités. Dans un des extraits, Emcke pose une série de questions hypothétiques mais poignantes qui exposent clairement les préoccupations des personnes queer face à un monde cis hétéro-centré :
Ce mythe de l’authentique que certains ont soutenu avec les meilleures intentions du monde s’avère être un piège : niant toute l’ambiguïté de la vue, il réduit la multiplicité constitutive de toute identité à une seule forme, l’« authentique », la « vraie » – forme qui désormais nous restreint.
Mais que veut dire « vrai » ? À quel point sommes-nous « authentiques » ? Le suis-je moi-même ? Devons-nous absolument nous ressembler ? Que signifient toutes les autres opinions par lesquelles nous nous constituons en tant qu’individus, les autres liens qui nous tissent ? Est-il indéniablement vrai que la sexualité dame le pion à toutes les autres composantes, qu’elle les unifie ? Toutes les autres caractéristiques se dissolvent-elles ? Mentirait-on en affirmant que l’origine, la classe sociale, le sexe, la religion et tous les autres marqueurs de l’identité ne nous différencient pas ? Pas davantage que toutes les autres perspectives, ces autres idées de la honte, de l’intimité, de la confiance et de la vulnérabilité sociales qui peuvent faire naître différentes formes de reconnaissance et de visibilité au quotidien.8
Ces questions résonnent tout particulièrement avec le travail photographique de Sobel qui dans son projet conteste justement cette façon univoque dont la société, et en particulier la société homophobe, tend à percevoir les personnes homosexuelles uniquement par le prisme de leur sexualité. Contester cette vision en montrant l’universalité des gestes du care, c’est-à-dire d’amour et de bienveillance – contribue à rediriger l’attention du spectateur vers ce que nous avons tous en commun, malgré nos différences.
L’engagement politique et personnel
Malgré cela, depuis la prise du pouvoir de l’extrême droite en Pologne (par le parti PiS), la communauté LGBTQI+ s’est vu désignée comme « ennemi public » et est diabolisé sans relâche dans les médias. Sobel s’est notamment servie d’extraits vidéo s’attaquant aux défenseurs des droits de la communauté en les intégrant à son exposition à la Galerija Šira en Croatie, créant un contraste frappant entre les discours haineux des médias et les images de jeunes amoureux paisibles.
L’exposition à la galerie Stroboskop, citée plus haut et réalisée au cours de l’été 2020, a été pour de nombreuses raisons la plus importante et la plus puissante symboliquement des expositions de Sobel. Premièrement, Sobel l’a traité comme un manifeste, un coming-out artistique public et une confrontation personnelle avec la situation actuelle de la communauté queer en Pologne. Deuxièmement, c’était pour elle une manière d’instaurer un dialogue avec la scène artistique queer polonaise et de contribuer au débat actuel sur l’identité queer dans le contexte polonais. If you are ok, I am ok a été présenté dans la galerieStroboskopau sein de l’exposition plus large intitulée Lezby, en référence au synonyme à connotation péjorative du mot « lesbienne » en polonais. L’artiste a choisi de se réapproprier cette insulte pour en faire une affirmation forte. Il s’agit pour elle d’un acte certes provoquant mais surtout empouvoirant (empowering).
L’accent mis sur l’identité lesbienne et le point de vue lesbien dans cette exposition est bien intentionnel. Avec le choix du titre, Sobel fait référence à ce qui est peut-être l’exposition d’art la plus controversée et commentée de l’histoire de l’art queer polonais, à savoir Pedały (Pédés), organisé par Karol Radziszewski en 2005 dans un appartement à Varsovie. L’exposition de Radziszewski a marqué un moment de la scène artistique locale où la communauté LGBTQI+ commençait à obtenir plus de visibilité mais où l’attention restait focalisée sur l’expérience homosexuelle masculine. Quinze ans plus tard, Sobel demande à ce qu’une vraie place soit faite aux lesbiennes car pour elle, « l’histoire queer/homosexuelle n’est pas qu’une histoire d’hommes. »9
Dans cette exposition, elle s’est attachée non seulement aux modalités de care spécifiques aux femmes et aux lesbiennes mais aussi aux stéréotypes qui continuent de peser sur les femmes homosexuelles dans la culture populaire. L’artiste a répertorié et détourné des représentations courantes de lesbiennes qui prolifèrent encore dans nos cultures visuelles aujourd’hui (des femmes armées, des femmes en costume – butch, diva, garçon-manqué) afin de dénoncer ce besoin qu’à notre société de catégoriser les gens afin de mieux pouvoir cerner ce qui les rendrait différents. En rouge, un néon minimaliste mais percutant : Jestem lezba (Je suis lesbienne), qui éclairait l’espace et venait matérialiser pour Sobel l’affirmation ultime de son identité mais aussi, dans un sens plus large, rayonnait comme un phare, symbolisant une communauté polonaise LGBTQI+ enfin prête à « sortir du placard » et à se montrer au public ; une bataille qui ne pourra être gagnée, au moins partiellement, sans ce genre de projets. Dans un pays où récemment, des petites villes et villages ont commencé à se labelliser « zones libres de l’idéologie LGBT », ces affirmations de soi et ouvertures au dialogue résonnent très fort et semblent plus nécessaires que jamais.
Références
INdt : Provenant des États-Unis la notion de « care », apparue dans les recherches en sciences humaines à la fin du 20ème siècle s’apparente au « prendre soin ». Pour résumer sommairement, l’éthique du care, appelée aussi l’éthique de la sollicitude, est la pensée d’une société basée sur des valeurs comme l’entraide, l’empathie, l’attention à l’autre et le soin.
1Karolina Sobel, “Chciałam zrobić artystyczny coming out. O projekcie “Lezby” z fotografką Karoliną Sobel rozmawia Agnieszka Małgowska,” AAAKulturalnik: http://sistrum.org.pl/wp-content/uploads/2020/07/AAAKulturalnik_SRLK_-Karolina-Sobel_Lezby.pdf.
2Karolina Sobel, If you are ok, I am ok, presentation du rpojet: http://www.karolinasobel.com/portfolio/if-you-are-ok-i-am-ok/.
3idem
4idem
5idem
6Karolina Sobel, “Chciałam zrobić artystyczny coming out…”
7Anthony Giddens, The Transformation of Intimacy: Sexuality, Love and Eroticism in Modern Societies. Cambridge: Polity, 1992.
8Carolin Emcke, Notre désir. Paris: Éditions du Seuil, 2018.
9Karolina Sobel, If you are ok, I am ok – project presentation…
Emcke, Carolin. Notre désir, Paris: Éditions du Seuil, 2018.
Hamington, Maurice. Embodied Care: Jane Addams, Maurice Merleau-Ponty, and Feminist Ethics. Urbana & Chicago: University of Illinois Press, 2010,
Giddens, Anthony. The Transformation of Intimacy: Sexuality, Love and Eroticism in Modern Societies. Cambridge: Polity, 1992.
Sobel, Karolina. “Chciałam zrobić artystyczny coming out. O projekcie “Lezby” z fotografką Karoliną Sobel rozmawia Agnieszka Małgowska,” AAAKulturalnik: http://sistrum.org.pl/wp-content/uploads/2020/07/AAAKulturalnik_SRLK_-Karolina-Sobel_Lezby.pdf, 2020.
Sobel, Karolina. If you are ok, I am ok – project presentation: http://www.karolinasobel.com/portfolio/if-you-are-ok-i-am-ok/, 2019.
Ewelina Chwiejda est une historienne de l’art et chercheuse basée à Paris. Spécialisée dans l’art engagé et Docteure en Histoire et Théorie de l’Art, elle a soutenu une thèse sur la représentation de la « crise migratoire » dans les médias et l’art contemporain. Ses recherches scientifiques privilégient une approche interdisciplinaire fusionnant les méthodes de l’histoire de l’art, des études visuelles et de la sociologie. Elle fait également partie du comité de rédaction de la revue scientifique Images re-vues publiée sous la tutelle du CNRS/EHESS et est critique d’art.
Karolina Sobel est une artiste visuelle germano-polonaise. Diplômée en 2019 de la Faculté d’Art Média de l’Université d’Art et du Design (HFG) de Karlsruhe, elle détient un Master en Urbanisme de l’Université Technologique de Darmstadt. Elle a également étudié les arts visuels à l’IUAV de Venise. Karolina emploie différents médias dont la photographie et la vidéo avec une approche documentaire qui brouille les frontières entre le réel et la fiction. Son travail porte notamment sur les modes de représentation de thématiques sociales (tels que l’identité, la notion de communauté et la marginalisation).
Ewelina Chwiejda est une historienne de l’art et chercheuse basée à Paris. Spécialisée dans l’art engagé et Docteure en Histoire et Théorie de l’Art, elle a soutenu une thèse sur la représentation de la « crise migratoire » dans les médias et l’art contemporain. Ses recherches scientifiques privilégient une approche interdisciplinaire fusionnant les méthodes de l’histoire de l’art, des études visuelles et de la sociologie. Elle fait également partie du comité de rédaction de la revue scientifique Images re-vues publiée sous la tutelle du CNRS/EHESS et est critique d’art.
Karolina Sobel est une artiste visuelle germano-polonaise. Diplômée en 2019 de la Faculté d’Art Média de l’Université d’Art et du Design (HFG) de Karlsruhe, elle détient un Master en Urbanisme de l’Université Technologique de Darmstadt. Elle a également étudié les arts visuels à l’IUAV de Venise. Karolina emploie différents médias dont la photographie et la vidéo avec une approche documentaire qui brouille les frontières entre le réel et la fiction. Son travail porte notamment sur les modes de représentation de thématiques sociales (tels que l’identité, la notion de communauté et la marginalisation).