/ HAS MAGAZINE
Le rêve a lieu en ce moment (contributions pour une cartographie de la quête)
Santiago Gómez Sánchez
Écrivain
Une nouvelle forme de cartographie réflexive permet d'explorer la ville de Mexico à travers les paysages (intérieurs) du roman Tristessa de Jack Kerouac

(Ce texte a été écrit en marge du projet Tryspaces)

« …le Mexico City d’aujourd’hui par une nuit pluvieuse ne contient ni roses ni donuts chauds et frais, et c’est morose… »

« …tout le Mexique une Aventure Bohème dans le grand plateau extérieure de la nuit de pierres, de bougie et de brume… »

Tristessa, Jack Kerouac

Un

La ville est un monstre gris et glouton quand vous sortez du métro dans un quartier que vous ne connaissez pas. Que cherchez-vous là ? Un visage ou un geste familier ? Que cherchez-vous quand la ville est un ours en peluche mondain (celui de votre enfance, peut-être) et que vous vous lassez de son doux regard ?

Tristessa est un roman sur la recherche. C’est l’un des deux textes que Jack Kerouac (grand beatnik devant l’éternel) a écrit à Mexico City à propos de cette ville (l’autre est Mexico City Blues, publié en 1959). Tristessa est la chronique des allers et venues de Kerouac à Mexico City, à travers une narration menée telle un morceau de jazz et ponctuée de réflexions infusées de bouddhisme. Le roman décrit aussi l’amitié de Kerouac avec un groupe de junkies, parmi lesquels se détache l’india Tristessa, dont le vrai nom était, assez ironiquement, Esperanza (« espoir » en espagnol). Tristessa est le journal sombre d’un homme spirituellement perdu dans une ville qu’il aime et déteste à la fois, dans lequel il réfléchit à son rapport aux drogues, à ses croyances bouddhistes et à Tristessa, qu’il aime et désire – mais il fuit le plaisir charnel et l’amour pour la quête spirituelle.

Les membres de la Beat Generation étaient unis par leur besoin, ou leur dévouement, aux recherches ou aux quêtes. Les lire, c’est porter nos yeux vers un horizon utopique – une vie libre, vécue « sur la route », au contraire de la vie moderne américanisée. Pour Kerouac et d’autres beats (comme Burroughs), le Mexique était un lieu sanctuaire de pèlerinage et de liberté.

Mexico est une ville merveilleuse pour l’artiste, où il peut trouver des logements bon marché, de la bonne nourriture, de belles soirées le samedi (dont des filles de joie), où il peut flâner le long des rues et des boulevards sans entrave et à tout heure de la nuit alors que les gentils petits policiers détournent le regard, se mêlant de leurs affaires qui sont de prévenir et détecter les crimes[1].

Dans Tristessa, deux quêtes occupent la narration. Ce sont les quêtes des personnages. Une troisième quête, celle de Kerouac lui-même, se passe dans le méta-texte. La première quête, qui est plus matérielle, est la quête de drogues (de morphine  spécifiquement), entreprise par les personnages dans les rues et les bidonvilles de Mexico City. Cette quête est une constante dans le roman et une des principales activités des personnages, outre la consommation desdites drogues. La deuxième quête est davantage de nature spirituelle. C’est la recherche du “rien”, du nirvana, d’un lieu qui, au contraire de la Terre, ne laisse pas de place à la douleur, la tentation ou la souffrance. C’est principalement la quête du narrateur (également celle de Kerouac, en un sens), mais la recherche d’un ordre supérieur ne se limite pas au monologue intérieur du narrateur – d’autres personnages poursuivent une quête de cette nature, dont Tristessa et Dave, qui entreprend chaque année un pèlerinage à Chalmas[1]  :

… ils avaient randonné une fois par an en montagne vers Chalmas, en en montant une partie à genoux pour se rendre au sanctuaire des béquilles empilées, laissées là par des pèlerins guéris, un millier de tapete de paille étalés dans la brume où ils dormaient la nuit durant, enveloppés de couvertures et d’imperméables – revenant allumer de nouveaux cierges pour la Mère, dévots, affamés, rétablis, ressortant dans les rues à la recherche de leur morphine[2].

La quête de drogues et la quête spirituelle s’entrecroisent dans le roman, le pèlerinage étant le mot-clé qui lie les deux quêtes. Les déambulations à travers la ville en quête de morphine sont un pèlerinage semblable à celui entrepris par Tristessa et Dave, au même titre que le pèlerinage des beats eux-mêmes, qui ont voyagé à travers le monde résolus à trouver quelque chose que la vie moderne ne pouvait leur offrir. Le but des deux quêtes est de trouver/consommer ce qui permet la transcendance du « réel », que ce soit spirituellement ou à travers la consommation de drogues.

La troisième quête a davantage à voir avec ce que Kerouac cherchait en tant qu’écrivain. Ce serait, dans ce roman et dans la plupart de son œuvre, la recherche d’une différente forme de narration – une narration qui ne s’apparenterait pas au canon, ou à l’idée de « littérature » en général, mais à une recherche personnelle d’une esthétique capable d’exprimer ses propres émotions, vraies et pures. Cette quête est apparente dans la façon dont Tristessa est structuré, tel un flot de langage mécanique et déambulatoire dont le but n’est pas tant le développement d’une histoire cohérente que l’exploration d’idées et de sentiments qui seraient logés dans les rues d’une ville inconnue.

Deux

Penser la littérature comme mimèsis, c’est l’affaiblir en tant qu’art. Tout création littéraire est, à mon sens, justement cela – une création, un espace depuis lequel un autre espace, une autre réalité, un autre langage adviennent. Tristessa dépeint un Mexico City qui n’est pas le « vrai » Mexico City, mais plutôt un territoire créé, filtré et interprété à travers les pensées et sentiments du personnage et de la personne qu’est (ou était) Jack Kerouac.

L’espace que nous lisons et que les personnages occupent dans Tristessa n’existe que dans ses pages. Le Mexico City de Kerouac est, en un sens, entrelacé avec ses sentiments, sa spiritualité et sa douleur :

La construction d’une vision mythique du Mexique dans l’œuvre des Beatniks vient de la façon particulière qu’ils avaient d’aborder leurs séjours dans le pays ; le Mexique mythique qu’ils décrivent est un espace géographique qui n’existent pas, construit par un assemblage d’impressions, de représentations imaginaires qui imprègnent constamment les textes ; le Mexique est construit comme un espace imaginaire qui correspond ou répond à ce que les auteurs des textes attendent ou pensent de lui [3].

La place Garibaldi de Tristessa n’est pas la place Garibaldi que l’on peut trouver sur un plan, ou celle sur laquelle on peut se rendre physiquement. C’est, plutôt, un lieu où « d’étranges foules s’attroupent autour de musiciens silencieux », où le son des marimbas inonde l’air, où riches et pauvres se rassemblent. C’est un lieu où « les amoureux de la nuit mexicaine » s’appuient contre un mur et regardent passer les prostituées. L’espace, à travers le prisme de Tristessa, est une fiction.

Kerouac est un conteur tout à fait romantique. C’est pourquoi le Mexico City que l’on lit dans Tristessa est un lieu ayant existé dans la vie intérieure de Kerouac et qui la reflète. Kerouac transgresse l’espace « réel » en le juxtaposant à son espace personnel, intérieur, créant ainsi le nouvel espace qui existe dans Tristessa. Cette transgression n’est pas spécifique à Kerouac, elle est, je crois, à l’œuvre dans chaque roman et dans toutes les autres formes d’expression littéraire, à l’exception des romans naturalistes – même si eux aussi cadrent la « réalité » et l’espace à travers une subjectivité. La littérature, en un sens, filtre la « réalité » à travers les émotions, les sentiments, la métaphore, etc. afin de créer une nouvelle « réalité » – « Le texte ne représente pas nécessairement un monde dans le discours, ni ne cache un monde derrière lui, mais créer un monde devant le discours[4] ». Et ce monde que le texte créé au-devant de lui n’est pas réduit à un moment précis, qui serait le moment de la lecture. Plutôt, c’est une œuvre de création qui s’étend dans le temps. Notre lecture d’un espace dans le texte ne s’arête pas lorsque nous fermons le livre, mais continue alors que nous posons le livre pour aller marcher, lisant alors l’espace à travers le texte. « Les textes ne sont pas de simples inscriptions sur une surface, mais des acteurs et des énergies qui participent à façonner le monde[5]. » 

Dans Tristessa, le Mexico City mythique que Kerouac créé n’advient pas seulement de la juxtaposition de l’espace « réel » et de l’espace intérieur mais aussi de la juxtaposition de l’ici et de l’ailleurs :

Je descends la folle rue Redondas sous la pluie, elle ne s’est pas encore intensifiée, je poursuis ma route à travers les activités suintantes de la rue, les putes alignées par centaines le long des murs de Panama Street […] les putes habitent la nuit avec leurs doigts crochus, leurs Allez viens, des jeunes hommes passent et les déshabillent du regard, bras dessus bras dessous en bandes les jeunes Mexicains s’en vont Casbah le long de la principale rue à filles […] tout le Mexique une Aventure Bohème dans le grand plateau extérieure de la nuit de pierres, de bougie et de brume[6].

(voir la carte no. 1)

Kerouac place continuellement, textuellement, des lieux les uns au-dessus des autres. Dans cette citation par exemple, une rue de Mexico City, Panama (aujourd’hui la Eje Central Lázaro Cárdenas) est juxtaposée à une kasbah. Plus qu’une comparaison de lieux, Kerouac créé une sorte de chemin à travers lequel ces deux lieux communiquent et se rejoignent. « Leur espace, l’espace “Beat” si l’on veut, est un espace formé par une collection d’éléments apparemment disjoints […] de manière à ce qu’ils créent, à travers les pages de leurs œuvres, une continuité fragmentée d’espaces qui s’entrelacent, se répondent, se traversent et se confondent[7]. »


I go down the Wild Street of Redondas […] (juxtaposed map)
I go down the Wild Street of Redondas […] (notes on the map, which details the places shown in it)

Dans Tristessa, Mexico City cesse de n’être qu’une ville matériel et devient un lieu traversé par une multitude d’autres villes, de stimuli, et de souvenirs. La ville n’est plus cette unicité que l’on croyait indestructible – celle que l’on voit – mais se transforme en fragments, en espace circulatoire dont le fondement n’est pas matériel, non plus que ses trottoirs et ses rues, mais la mémoire réalisée à travers l’espace : « Ainsi, les espaces ne sont pas ceux qu’un géographe se plairait à décrire : ce sont des espaces virtuels, intégrés virtuellement dans un tout baroque, bizarre et étonnant, mais qui représente à merveille un sens profond de modernité[8]. »

Trois

Comment cartographier une quête? Quelles seraient notre compréhension et notre expérience de la ville si nous la parcourions comme Kerouac et ses personnages ? Errant non pas à la manière d’un flâneur mais dans le cadre d’une quête – traversant des rues au hasard, en sachant que ce que nous recherchons n’a pas d’emplacement spécifique mais peut se trouver n’importe où dans cette gigantesque, cette monstrueuse ville. On peut alors penser à la dérive situationniste. Tels que je les conçois, les déplacements des personnages dans Tristessa sont de l’action et du mouvement purs à la recherche d’un certain stimuli psycho-géographique : « Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent[9]. » C’est Kerouac marchant autour d’Eje Central et voyant le Nirvana sur ses trottoirs bondés. C’est aussi Tristessa marchant dans un brouillard de morphine, attirée par n’importe quoi qui pourrait la rapprocher du salut d’une nouvelle dose.

Alors, une cartographie de la quête comme dérive prendrait la forme d’un vagabondage à travers la ville, à la recherche de certains stimuli, symboles ou signes. Cette carte serait le reflet de nos désirs, du plus profond au plus superficiel, au plus mondain – un reflet de ce que nous cherchons au quotidien, puisque cela indique, parfois inconsciemment, nos vies intérieures  :

[…] le caractère principalement urbain de la dérive, au contact des centres de possibilités et de significations que sont les grandes villes transformées par l’industrie, répondrait plutôt à la phrase de Marx : “Les hommes ne peuvent rien voir autour d’eux qui ne soit leur visage, tout parle d’eux-mêmes. Leur paysage même est animé.”[10] » De quelle couleur seraient nos quêtes dans la ville ? Grise, comme Kerouac ? Ou d’une couleur totalement différente ?

The dream is taking place right now (map made of searches)
The dream is taking place right now (notes on the map)

J’ai fait une carte de ma lecture de Tristessa, et de toutes les questions qu’elle posait – notamment comment décrire une ville à travers – ou une ville faite de – quêtes ?

Laissez-moi donner un court aperçu de la manière dont j’ai réalisé cette carte, afin qu’elle puisse être reproduite par quiconque aimerait explorer la ville de cette manière. Je divise la cartographie en deux niveaux. Le premier niveau (la carte du dessus) est composé de quêtes journalières, et montre les rues que j’ai parcourues, les lieux que j’ai visités, les mouvements que j’ai faits, accompagnés d’un court texte détaillant ce que je cherchais et ce que j’ai fait durant mon parcours (ex. : « Je me suis perdu », ou « Ici je suis entré dans le centre commercial et je n’ai pas trouvé les escaliers. »). En étant conscient de la façon dont je me déplaçais dans la ville, je me suis rendu compte que mon parcours quotidien était composé de plus de quêtes que je ne pensais – cette fois où nous nous sommes momentanément perdus au Mercado Jamaica parce que nous ne trouvions pas la galerie que nous cherchions, cette fois où nous arpentions Eje Central (presque à la Kerouac) à la recherche des comics Batman que mon cousin voulait pour Noël, ou encore cette autre fois où nous avions fini par marcher au bord d’une longue route, cherchant un endroit où prendre le petit-déjeuner, car le restaurant que nous avions prévu était déjà plein.

The dream is taking place right now (map 1 / top)

Au deuxième niveau (la carte du dessous), j’ai essayé de montrer une quête plus consciente, développée par la dérive, qui répondait à certaines émotions ou sentiments. Je dois dire que les dérives de cette cartographie ont eues lieu non pas dans les villes elles-mêmes, mais depuis Google Maps. Je voulais dériver comme Kerouac, qui marche à travers le quartier de la Roma mais s’imagine marchant à New York City. Donc, depuis mon domicile de Mexico City, je me suis imaginé marchant à travers les rues de Bogotá à la recherche de tranquillité, à travers les rues de Greenwich Village à la recherche d’un cadeau à offrir, et à travers les rues du centre-ville de Tijuana me demandant ce que je faisais là. Les courts textes détaillent les choses auxquelles j’ai pensées, ou que j’ai ressenties durant la quête – en recherchant la tranquillité j’ai vu le ciel bleu et me suis demandé à quel point nous oublions la mer calme et infinie de vent au-dessus de nos têtes. En me demandant ce que je faisais à Tijuana, j’ai vu une bibliothèque, deux minutes à peine après le début de ma dérive, et pensé à la vie que j’avais dédiée aux livres, et que si je devais choisir une raison d’être, ce serait eux et toutes les vies que j’ai vécues à travers eux et en eux.

The dream is taking place right now (map 2 / bottom)

Au sein de ce plan, différents espaces de Mexico City et d’autres villes du monde sont juxtaposés, entrelacés et liés, à la manière du lieu circulatoire qu’habitent Kerouac et ses personnages dans Tristessa. Dériver, c’est éliminer les frontières : « […] il ne s’agit plus de délimiter de manière précisément des continents durables, mais de changer l’architecture et l’urbanisme. […] Le changement le plus général que la dérive conduit à proposer, c’est la diminution constante de ces marges frontières, jusqu’à leur suppression complète[11]. » Sur cette carte, et dans Tristessa, les rues ne conservent pas leurs limites physiques. Plutôt, elles fusionnent entre elles, et sont présentées comme un espace incomplet et anonyme. Cela ne veut pas dire que l’espace n’est pas important – il s’agit seulement de comprendre que nous n’habitons pas l’espace urbain d’une seule manière qui serait universelle, au sein-même de notre vie personnelle, quotidienne.

Quatre

J’ai cherché les mots pour conclure ce texte, mais je ne les trouve pas. Ce que je veux, c’est que ce texte soit une contribution à la création d’une cartographie de la quête, une porte d’entrée pour comprendre la ville autrement que « voici où je suis » et « voici où je vais ». Une manière différente de considérer nos déplacements, de comprendre que l’espace urbain n’est pas compris (ou construit) d’une seule manière, totale, et que notre approche de la littérature a un grande rôle à jouer dans notre compréhension de l’espace – et au-delà de la littérature, le rôle également de nos sentiments et de nos quêtes intérieures. Mais je commence à me perdre dans mes propres mots, comme Tristessa dérivant dans le Mexico City que seul Kerouac a connu, et qu’il a généreusement partager avec nous. Peut-être pouvez trouver la conclusion dans ce qui a déjà été dit. J’ai bâti pour vous une petite ville faites de mots. Depuis le point de vue où je me tiens, je peux voir une rue faite de noms, un trottoir de verbes, et un petit abri sur le haut d’un toit fait de métaphores. À l’intérieur, une silhouette courbée au-dessus d’une table, et le bruit d’une ville en train d’être écrite.


Notes

[1] Jack Kerouac, Desolation Angels, New York, Putnam’s, 1980, cité dans James T. Jones, 1992, p. 60. Nous traduisons.

[2] Jack Kerouac, Tristessa, New York, Penguin Books, 1992, p. 11. Nous traduisons.

[3] Daniel Hiernaux-Nicolas, “México: el espacio mágico y efímero de los beats,” Casa del tiempo, Vol. IX, No. 100 (July-September 2007), p. 34 (my translation).

[4] Abdul Aijaz, “Worldly texts and geographies of meaning,” Literary Geographies, Vol. 4, No. 2 (2018), p. 151.

[5] Ibid., p. 151

[6] Jack Kerouac, Tristessa, (New York, Penguin Books, 1992), p. 26.

[7] Daniel Hiernaux-Nicolas, “México: el espacio mágico y efímero de los beats”, Casa del tiemp, Vol. IX, No. 100 (July- September 2007), p. 39 (my translation).

[8] Ibid.

[9] Guy Debord, “Theory of the Dérive,” in Situationist International Anthology, ed. Ken Knabb (California, Bureau of Public Secrets, 2006), p. 62. [Guy Debord, « Théorie de la dérive », publié dans « Les lèvres nues », no. 9, décembre 1956. N.d.T.]

[10] Ibid., p. 63.

[11] Ibid., p. 66.


Bibliographie

Aijaz, Abdul. “Worldly texts and geographies of meaning”, Literary Geographies, Vol.4, No. 2 (2018), pp. 150-155.

Debord, Guy. “Theory of the Dérive”, in Situationist International Anthology, ed. Ken Knabb, (California, Bureau of Public Secrets, 2006), pp. 62-66. [« Théorie de la dérive », « Les lèvres nues », no. 9, décembre 1956.]

Hiernaux-Nicolas, Daniel. “México: el espacio mágico y efímero de los beats”, Casa del tiemp, Vol. IX, No. 100 (July-September 2007), pp. 32-41.

Kerouac, Jack. Desolation Angels. New York: Putnam’s, 1980, quoted in T. Jones, James, “Kerouac in Mexico, Mexico in Kerouac”, in Map of the Mexico City Blues. Southern Illinois University Press, 1992. 

Kerouac, Jack. Tristessa. New York: Penguin Books, 1992.

Santiago Gómez Sánchez est écrivain de Mexico. Son travail de poète a été publié dans des magazines littéraires tels que Estroboscopio, Himen, Cardenal, Melancolía Desenchufada et Fósforo. Son essai “en el punto inmóvil del mundo que gira” a été présenté à l’exposition “¿Cómo se genera una ola ?” organisée par Oleaje au Museo de la Ciudad de Cuernavaca en septembre 2021. Il fait partie de Penca Poetica, un collectif qui se concentre sur l’acte de lire et d’écouter la poésie. Il s’intéresse à la manière dont la littérature façonne et crée l’espace, et à la manière inconsciente dont nous lisons la réalité à travers le texte.

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Juillet 2022
Auteur

Santiago Gómez Sánchez est écrivain de Mexico. Son travail de poète a été publié dans des magazines littéraires tels que Estroboscopio, Himen, Cardenal, Melancolía Desenchufada et Fósforo. Son essai “en el punto inmóvil del mundo que gira” a été présenté à l’exposition “¿Cómo se genera una ola ?” organisée par Oleaje au Museo de la Ciudad de Cuernavaca en septembre 2021. Il fait partie de Penca Poetica, un collectif qui se concentre sur l’acte de lire et d’écouter la poésie. Il s’intéresse à la manière dont la littérature façonne et crée l’espace, et à la manière inconsciente dont nous lisons la réalité à travers le texte.